RCFrontenaysien

« Le Racing Club Frontenaysien, plus qu'un club, une famille. »


Nous les critiquons, nous contestons leurs décisions, nous ne sommes rien sans eux. Non, nous ne parlons pas à nouveau des dirigeants du RCF, bien qu'il est vrai qu'ils nous sont indispensables, mais des arbitres du RCF. Ils sont quatre, passionnés de football, à parcourir tous les dimanches les routes des Deux-Sèvres à la recherche d'un tirage de maillot, d'un tacle par derrière, d'une obstruction ou d'une main. On ressent parfois, si on y prête attention, leur gêne, leur timidité au moment où il faut sortir la sanction administrative semblable à celle d'un jeune couple trop amoureux pour discuter de choses et d'autres.

Mais plus que cela, l'arbitre est le maître sur le terrain et la clé du match. Il a été forcé de faire son apparition devant les difficultés rencontrées par les amoureux de sport à s'imposer des règles controversées et trop dures à accepter sans hiérarchie. Le recours aux arbitres est devenu indispensable au bon déroulement d'une rencontre. De ce fait, nul entraîneur, nul joueur, nul spectateur n'a de droit d'influence et de mépris envers cette personne. Arbitrer un match, quelque soit le niveau, est un métier complexe et exigeant, qui nécessite une grande prise sur soi-même face aux insultes incessantes et accablantes. Nous, qui avons du recul, montrons si souvent du doigt leur travail, mais combien d'entre nous, serait prêt à enfiler un maillot fluorescent et diriger un simple match ? Dans de telles circonstances, il est toujours facile de critiquer inutilement. Bientôt, ce ne sera plus trois ni quatre mais sans doute cinq arbitres qui fouleront les pelouses de football. Des négociations récentes à propos de l'arbitrage à cinq se sont déroulées afin de limiter, le plus possible, les erreurs et surtout afin de surveiller d'avantage les joueurs en les dissuadant de gestes pouvant s'avérer irréguliers (on pense aux plongeons et autres coups de coude). De plus, combien de temps faudra-t-il aux joueurs de football, en particulier, pour comprendre qu'une fois la décision prise par l'arbitre de siffler une faute, un pénalty, un coup-franc, il ne lui est plus possible de revenir en arrière et qu'il ne sert à rien de contester si ce n'est d'écoper un avertissement ? (sauf exception, dans les cas les plus extrêmes où la décision litigieuse nuirait au résultat final.) Il est bien entendu énervant voire vexant de se voir appréhender pour un geste jugé illicite alors qu'il nous parait totalement correct. Cependant, l'arbitre a toujours raison et bien des joueurs l'oublient. 

De la même manière, leur serrer la main à la fin de la rencontre est le signe du plus grand respect et sera toujours considéré, par l'homme en jaune, comme une récompense du travail accompli avec réussite. 
 

Marcel Grélard, en perpétuelle recherche d'améliorations pour le RCF, nous confiait que deux ou trois arbitres étaient susceptibles de rejoindre très prochainement le RCF. En quête d'informations, nous demandions quelques informations supplémentaires auprès du vice-président du club, Rémy Martin. Ce dernier nous révélait alors que l'un des futurs arbitres frontenaysiens étaient un jeune arbitre de niveau CFA. Une fois de plus, si ces recrues un peu particulières rejoignent les rangs, on retrouve une confirmation de l'attractivité du RCF cette saison. En outre, François Doolaeghe compte bien présenter un jeune arbitre qu'il forme actuellement.

Ils nous aident tous les week-end, ils sont nécessaires, nous nous devions ainsi de leur rendre hommage afin de leur témoigner notre admiration et notre respect.

http://rcfrontenaysien.cowblog.fr/images/PhotosArticlesDivers/img213-copie-1.jpgFrançois Doolaeghe, célèbre arbitre du RCF



Christophe Legrand
et Alexis Cardin

Edité le Samedi 13 décembre 2008 à 9:31

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