LE RCF RETROUVE LA D2 !
Voilà une nouvelle qui va ravir plus d'un frontenaysien. De source officielle, nous vous annonçons que le Racing Club Frontenaysien sera promu la saison prochaine en seconde division, un an seulement après l'avoir quittée grâce à un contentieux enfin élucidé.
L'affaire avait fait grand bruit et provoquée une controverse autour du canton de Frontenay Rohan-Rohan. Les faits se déroulent lors de la saison 2003-2004. Le RCF est en quatrième division, il réalise une grosse saison mais est aux coudes à coudes avec Saint Pion en tête du championnat. Le hasard fait que les deux formations se retrouvent pour en découdre lors de l'avant dernière journée. Une rencontre tendue qui voit le RCF s'incliner (3-1) et perdre tout espoir de sacre et surtout de montée. Si le résultat était sans appel, les dirigeants frontenaysiens avaient finement relevé avant la partie que deux joueurs saint-pionnais étaient sous le coup d'une suspension et ne devaient donc pas figurer sur la feuille de match. Le club de Saint Pion n'y pris pas garde. Déterminés à dénoncer la faute du club couronné, les dirigeants frontenaysiens firent mention de leur réclamation et portèrent l'affaire devant la Commission d'Appel du District des Deux-Sèvres. Ils durent essuyer un refus catégorique de celle-ci qui commenta la réserve « non-recevable et infondée ». Les membres du bureau du club jaune et noir ne comptaient pourtant pas s'arrêter sur cet échec amer mais force était d'accepter leur manque de soutien compte tenu de l'importance de l'affaire, ils abandonnèrent les poursuites.
LE GRAND PARDON
L'affaire connaît un nouveau rebondissement. C'est près de six années plus tard que la Commission d'Appel revient sur son verdict. Elle reconnait son erreur, preuve à l'appui et donne le bénéfice de la victoire sur tapis vert (3-0) au RCF. Un peu tard ? Pas si sûr que ça. Une réunion exceptionnelle s'est tenue il y a deux semaines entre le Bureau du Comité Directeur du District des Deux-Sèvres. Ce denier a pris une décision sans précédente pour se faire pardonner : Il accorde au RCF l'accession en Division 2 à l'issue de la saison ! Le club n'a pour sa part pas encore réagi officiellement mais devrait y être amené dans les plus brefs délais. C'est en tout cas un miracle pour le RCF en proies à des difficultés cette saison et qui regardait de bien loin la lutte pour la montée. Et si finalement la saison du club à rayures jaunes et noires n'était pas si mauvaise que ça ?
A.C.
Sur un terrain sec qui, à défaut d'herbe, offrait ses lots de pâquerettes et sous un beau soleil contrarié par un vent fort, aucune équipe ne semblait vouloir et prendre l'ascendant. Peu d'occasions à se mettre sous la dent. Le rythme lent y était pour beaucoup. C'est donc sur coup de pied arrêté que les joueurs vêtus de vert et blanc se montrèrent menaçants, 
Très remuant, Teulier se procura une nouvelle occasion, mais son tir ne trouva pas meilleur sort. Vincent tenta tour à tour sa chance, la première fois, partit à la limite du hors-jeu, sa frappe ne trouva pas le cadre et la seconde fut détournée par le portier saint-maxirais, ce dernier qui avait réussi des merveilles lors de la précédente confrontation faisait à ce moment ressurgir les doutes côté frontenaysien car ces derniers butaient encore et toujours sur la pugnacité de la défense visiteuse. De leur côté, les joueurs en maillot vert bénéficièrent des errances défensives frontenaysiennes pour se procurer une énorme opportunité, un trois contre un mal négocié et sauvé d'un tacle in-extrémis par Nivau. Les frontenaysiens avaient un coup de mou, Saint Maxire en profita pour obtenir un coup-franc dangereux. L'avant-centre s'en chargea à mi-hauteur, contournant le mur et trouva les filets de Barreau, médusé. Les jaunes et noirs prirent cette fois un coup au moral. Pour couronner le tout, l'arbitre accorda, quelques minutes seulement après l'ouverture du score, un pénalty en faveur de Saint Maxire. Mis sous pression, 
Frontenay Rohan-Rohan, Stade Municipal, le 11 Avril. Auteur d'un bon match pour son retour, Christophe Le Cointe n'a pu éviter la défaite à sa formation face à Saint Maxire. Photo : Michaël Arnone
Frontenay R-R, en ce début de match subit logiquement, les joueurs se cherchant au niveau du placement. On peut ainsi observer la différence entre un effectif rodé d’une équipe 1 et un effectif d’une équipe 2 qui doit pallier avec les besoins de sa première et l’implication hétérogène de ses joueurs. La vitesse des attaquants bessinois est leur atout n°1, ils la font valoir lors du premier quart d’heure. L’un deux se joue de la défense visiteuse et se présente dans la surface, désaxé. 
