R.C. Frontenaysien 2 - 1 A.S. Saint Ouenne
Faute de briller, les frontenaysiens, transparents en première période, ont acquis l'essentiel en l'emportant après s'être mis tout seul en danger en fin de match.
C'est dans une ambiance étrange que les frontenaysiens ont obtenu leur quatrième succès consécutif en championnat. Aucune démonstration de joie, pas plus de soulagement malgré un scénario de fin de match rocambolesque. S'ils ont gagné, les jaunes et noirs ne peuvent clairement pas se satisfaire de leur prestation. Sous les coups de sifflet d'Olivier Huguet, blessé et volontaire pour diriger les débats en raison de l'absence des arbitres officiels*, ces derniers furent en effet inexistants en première période laissant le ballon à leurs adversaires, ne se procurant que de maigres occasions sur coups de pieds arrêtés, dans le jeu, le centre détourné de Clément Valet à deux doigts de finir contre son camp ou encore sur des frappes lointaines à l'image de Bertrand Roy remarquablement détournées par le portier adverse. Les joueurs locaux soumis à un fort pressing de leurs adversaires se montrant incapables d'aérer le jeu. Ce sont d'ailleurs les saint-ouennais qui surent se procurer la plus belle occasion de cette première mi-temps, mais lancé en profondeur l'attaquant adverse se heurta à une magnifique sortie du portier frontenaysien.
Ces derniers regagnèrent donc les vestiaires après quarante-cinq premières minutes insipides de leur part, en ayant frôlé de peu la correctionnelle.
La pause fut l'occasion pour Jean-Claude Barbotin et les cadres de l'équipe d'une remise en cause de l'envie des joueurs.
La seconde période débuta comme la première, les frontenaysiens furent une nouvelle fois pris à la gorge. Au bout de plus d'une heure de jeu les frelons parvinrent finalement à mettre leur jeu en place passant notamment par les ailes. Mais ces timides accélérations n'étaient que trop rares pour pouvoir mettre réellement en danger la défense adverse. C'est finalement le banc frontenaysien qui fit la différence. En effet, c'est par l'intermédiaire de ses remplaçants que les jaunes et noirs parvinrent à prendre l'avantage. Les entrées de Julien Hervé à la place de Gaëtan Touraine, qui fêtait là ses 21 ans malheureusement en retrait dans le match payant peut-être une nuit arrosée et Florian Dupuis sur le côté droit se révélèrent déterminantes. Ce dernier, par son agressivité et son pressing sur le porteur du ballon, fut à l'origine des deux buts. Le premier fut l'œuvre de Tony Vincent, à la réception d'une frappe trop croisée de Hervé lancé en profondeur. Le second est à mettre au crédit de l'inévitable Guillaume Taunay, encore buteur, qui confirme sa nomination pour le titre de frelon du mois en profitant cette fois de l'excellent travail de Dupuis qui aprés avoir récupéré le ballon dans les pieds d'un défenseur saint-ouennais et en bout de course, parvint à servir son coéquipier qui tout en sang froid trompa le gardien adverse. Les frontenaysiens eurent par la suite l'occasion par deux fois de tripler la mise, mais le coup franc de Mickaël Le Mau puis la somptueuse tentative de lob de Clément Blondelle se soldèrent par des échecs. C'est au contraire Saint Ouenne qui parvint à revenir à la marque. Sur un coup franc lointain, Brice Chambiron jugeant mal la trajectoire dû s'incliner, lobé, le ballon terminant sa course sous la barre transversale. S'en suivit une fin de match tendue et houleuse où l'arbitre pris ses responsabilités en sifflant un penalty dans les arrêts de jeu pour une main d'un défenseur frontenaysien. Chambiron en profita pour se faire pardonner de sa bourde précédente en détournant la frappe de son adversaire. C'est dans la confusion que l'arbitre mit un terme au débat.
Il est difficile de savoir quoi penser de la rencontre de dimanche car si la défense frontenaysienne a fait preuve de solidité avec notamment un très bon match de William Vallet, titulaire en charnière centrale pour la première fois depuis son retour de blessure, l'animation offensive fut quant à elle, très pauvre.
Doit-on s'en inquiéter, ou plutôt en être rassuré ? Sans faire un grand match, le RCF continue sur sa lancée de quatre victoires consécutives et s'installe un peu plus dans le haut du tableau de sa poule. La réussite qui a fui les frelons en fin de saison dernière dans leur lutte pour le maintien semble aujourd'hui les accompagner. Espérons tout de même que celle-ci sera accompagnée par de meilleures intentions de jeu sur la pelouse de Saint Maxire le week-end prochain.
1. Brice Chambiron 2. Clément Valet 3. Clément Blondelle 4. William Vallet 5. Mickaël Le Mau (c.) 6. Bertrand Roy 7. Samuel Dubus
13. Florian Dupuis 
8. Guillaume Taunay 
9. Gaëtan Touraine 12. Julien Hervé 10. Manuel Castro 11. Tony Vincent 
Faute de briller, les frontenaysiens, transparents en première période, ont acquis l'essentiel en l'emportant après s'être mis tout seul en danger en fin de match.
C'est dans une ambiance étrange que les frontenaysiens ont obtenu leur quatrième succès consécutif en championnat. Aucune démonstration de joie, pas plus de soulagement malgré un scénario de fin de match rocambolesque. S'ils ont gagné, les jaunes et noirs ne peuvent clairement pas se satisfaire de leur prestation. Sous les coups de sifflet d'Olivier Huguet, blessé et volontaire pour diriger les débats en raison de l'absence des arbitres officiels*, ces derniers furent en effet inexistants en première période laissant le ballon à leurs adversaires, ne se procurant que de maigres occasions sur coups de pieds arrêtés, dans le jeu, le centre détourné de Clément Valet à deux doigts de finir contre son camp ou encore sur des frappes lointaines à l'image de Bertrand Roy remarquablement détournées par le portier adverse. Les joueurs locaux soumis à un fort pressing de leurs adversaires se montrant incapables d'aérer le jeu. Ce sont d'ailleurs les saint-ouennais qui surent se procurer la plus belle occasion de cette première mi-temps, mais lancé en profondeur l'attaquant adverse se heurta à une magnifique sortie du portier frontenaysien.
Ces derniers regagnèrent donc les vestiaires après quarante-cinq premières minutes insipides de leur part, en ayant frôlé de peu la correctionnelle.
La pause fut l'occasion pour Jean-Claude Barbotin et les cadres de l'équipe d'une remise en cause de l'envie des joueurs.
La seconde période débuta comme la première, les frontenaysiens furent une nouvelle fois pris à la gorge. Au bout de plus d'une heure de jeu les frelons parvinrent finalement à mettre leur jeu en place passant notamment par les ailes. Mais ces timides accélérations n'étaient que trop rares pour pouvoir mettre réellement en danger la défense adverse. C'est finalement le banc frontenaysien qui fit la différence. En effet, c'est par l'intermédiaire de ses remplaçants que les jaunes et noirs parvinrent à prendre l'avantage. Les entrées de Julien Hervé à la place de Gaëtan Touraine, qui fêtait là ses 21 ans malheureusement en retrait dans le match payant peut-être une nuit arrosée et Florian Dupuis sur le côté droit se révélèrent déterminantes. Ce dernier, par son agressivité et son pressing sur le porteur du ballon, fut à l'origine des deux buts. Le premier fut l'œuvre de Tony Vincent, à la réception d'une frappe trop croisée de Hervé lancé en profondeur. Le second est à mettre au crédit de l'inévitable Guillaume Taunay, encore buteur, qui confirme sa nomination pour le titre de frelon du mois en profitant cette fois de l'excellent travail de Dupuis qui aprés avoir récupéré le ballon dans les pieds d'un défenseur saint-ouennais et en bout de course, parvint à servir son coéquipier qui tout en sang froid trompa le gardien adverse. Les frontenaysiens eurent par la suite l'occasion par deux fois de tripler la mise, mais le coup franc de Mickaël Le Mau puis la somptueuse tentative de lob de Clément Blondelle se soldèrent par des échecs. C'est au contraire Saint Ouenne qui parvint à revenir à la marque. Sur un coup franc lointain, Brice Chambiron jugeant mal la trajectoire dû s'incliner, lobé, le ballon terminant sa course sous la barre transversale. S'en suivit une fin de match tendue et houleuse où l'arbitre pris ses responsabilités en sifflant un penalty dans les arrêts de jeu pour une main d'un défenseur frontenaysien. Chambiron en profita pour se faire pardonner de sa bourde précédente en détournant la frappe de son adversaire. C'est dans la confusion que l'arbitre mit un terme au débat.
Il est difficile de savoir quoi penser de la rencontre de dimanche car si la défense frontenaysienne a fait preuve de solidité avec notamment un très bon match de William Vallet, titulaire en charnière centrale pour la première fois depuis son retour de blessure, l'animation offensive fut quant à elle, très pauvre.
Doit-on s'en inquiéter, ou plutôt en être rassuré ? Sans faire un grand match, le RCF continue sur sa lancée de quatre victoires consécutives et s'installe un peu plus dans le haut du tableau de sa poule. La réussite qui a fui les frelons en fin de saison dernière dans leur lutte pour le maintien semble aujourd'hui les accompagner. Espérons tout de même que celle-ci sera accompagnée par de meilleures intentions de jeu sur la pelouse de Saint Maxire le week-end prochain.
1. Brice Chambiron 2. Clément Valet 3. Clément Blondelle 4. William Vallet 5. Mickaël Le Mau (c.) 6. Bertrand Roy 7. Samuel Dubus
13. Florian Dupuis 8. Guillaume Taunay 9. Gaëtan Touraine 12. Julien Hervé 10. Manuel Castro 11. Tony Vincent P.G.
Av.S. Échiré St Gelais (3) 4 - 0 R.C. Frontenaysien (2)
Résistants jusqu'à la 44ème minute, les réservistes s'inclinent logiquement par manque de jeu et d'automatisme.
Les réservistes sont arrivés au stade de Saint Gelais prêts à en découdre avec leurs adversaires du jour. Une équipe frontenaysienne largement remaniée s'est échaufée dans la bonne humeur aux abords du stade tout en suivant le match en levée de rideau sur le terrain. C'est à partir du coup de sifflet que les choses se sont gâtées. En effet, le "bloc équipe" a eu beaucoup de mal à se former en début de match, les frontenaysiens ne réussissant pas à aligner deux passes de suite. Ils résistent pourtant malgré les assauts répétés à l'image de leur gardien, critiqué par beaucoup pour ses statistiques négatives, mais avec une envie de lion sur le terrain. Tony Barreau intercepte plusieurs centres, balles en profondeur et face-à-face avec les défenseurs adverses. Il va même jusqu'à repousser un pénalty très contestable et contesté à dix minutes de la fin de la première période. Malheureusement pour les réservistes, Barreau ne peut rien sur un énième corner repris de la tête par le défenseur gélasien.
1 à 0 à la mi-temps, un score qui reflète le manque d'occasion pour les jaunes et noirs, ne répondant à leurs adversaires que par des frappes non-cadrées, peu dangereuses pour le portier adverse.
En seconde période, les gélasiens sont moins entreprenants permettant aux frontenaysiens de faire un peu le jeu. David Teulier se montre alors dans toute sa percussion physique et Pierre Vinet dans toute sa vitesse. Mais les frappes au but sont trop peu nombreuses, les ballons perdus au milieu du terrain reviennent vite et les attaquants adverses se régalent. C'est d'ailleurs sur une balle récupérée dans l'entre-jeu que le milieu de Saint Gelais part seul pour se retrouver face à deux défenseurs qu'il passe miraculeusement pour battre enfin Barreau. À partir de là, les frontenaysiens savent parfaitement que le match leur échappe et continuent à jouer pour l'honneur. Ils se feront toutefois surprendre encore par deux fois sur une erreur d'appréciation de la défense et sur un ballon repoussé par Barreau sur un attaquant, reflet de la malchance frontenaysienne. Autre preuve de ce manque de réussite, la frappe de Le Cointe sur le haut de la barre après un bon travail de sa part au sein de la défense.
C'est donc sur un score sévère que le match se termine. Le mal réserviste est bel et bien présent. Un manque de jeu flagrant handicape les frontenaysiens puisqu'ils ne réussissent que très peu souvent à enchaîner les passes et à se montrer dangereux dans la surface adverse. Comme le remarquaient plusieurs joueurs dans le vestiaire, au terme de la rencontre, le jeu est trop stéréotypé et trop axial. Par conséquent, les ailiers ne participent que très peu au jeu et se contentent de défendre et se retrouvent donc très bas sur le terrain. Des choses à corriger notamment à l'entraînement malgré le temps maussade qui se profile. Le travail finit par payer, les joueurs de l'équipe première peuvent en témoigner.
1. Tony Barreau
2. Yohan Pineau 14. Wilfried Herbreteau 3. Cyril Bugeaud 4. Romain Nivau (c.) 5. Loïc Chessé 6. Nicolas Staffent 13. Aurélien Teixeira 7. Yvan Sicard 8. Ludovic Moreau 9. Pierre Vinet 10. Christophe Le Cointe 11. David Teulier 12. Ayneric DéthoreyC.L.
Je tire mon chapeau à Olivier qui a courageusement pris le sifflet ce jour. Que ceux qui l'on critiqué aient le courage de prendre le sifflet la prochaine fois, on verra s'ils font mieux....
A+.