R.C. FRONTENAYSIEN 0 - 2 AV.S. SAINT MAXIRE
LE RCF IMPUISSANT
Nouveau faux pas pour les joueurs de Frontenay R-R. Incapables de concrétiser leurs occasions, ils s'inclinent douloureusement. Une défaite plus que préoccupante.
Si certains s'étonnaient qu'il n'y ait pas plus de supporters frontenaysiens aux abords du stade les jours de match, ils savent maintenant la raison. Le RCF ne tourne pas rond. Il déjoue et obtient les résultats qu'il mérite. Ce dimanche, il a essuyé sa neuvième défaite de la saison en championnat, sa quatrième à domicile et regarde à présent attentivement ce qu'il se passe dans son dos force est de constater que les équipes se font de plus en plus rares. Face à cette formation saint-maxiraise, les frelons ne sont pas parvenus à trouver la faille. Comme au match aller, ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Sur un terrain sec qui, à défaut d'herbe, offrait ses lots de pâquerettes et sous un beau soleil contrarié par un vent fort, aucune équipe ne semblait vouloir et prendre l'ascendant. Peu d'occasions à se mettre sous la dent. Le rythme lent y était pour beaucoup. C'est donc sur coup de pied arrêté que les joueurs vêtus de vert et blanc se montrèrent menaçants, Tony Barreau, de retour en équipe une, se montra vigilant tout comme sa défense totalement remaniée. Comme souvent frileux dans les phases offensives, c'est surtout sur des ballons donnés dans la profondeur que les frontenaysiens mettaient le plus en danger l'arrière-garde saint-maxiraise. David Teulier déborda son vis-à-vis puis trouva dans l'espace Tony Vincent, celui-ci en situation idéale manqua complètement sa frappe, qui se déroba assez nettement du cadre. Les frelons manquèrent de peu de prendre les devants. Christophe Le Cointe, qui faisait également son retour, semblait avoir retrouver sa forme après quelques pépins physiques, il sema le trouble dans le rond central et parvenait à trouver ses coéquipiers mais trop souvent, faute de mouvements latéraux, en profondeur. Les joueurs de Saint Maxire profitaient quant à eux du vent pour trouver leurs avants sur de longs ballons, c'est notamment sur l'un d'eux qu'ils crurent faire mouche mais l'attaquant, seul face à Barreau, se trouvait en position illicite. Au retour des vestiaires, les frelons avaient des raisons d'y croire, ils évoluaient avec le vent et semblaient vouloir vite faire la différence. Ils auraient alors dû la faire et trouver cette malheureuse ouverture du score. Sur corner, le premier botté par Gaëtan Touraine, longea la ligne de but, Guillaume Taunay à la réception devant le but rata l'immanquable en trouvant le poteau, le ballon revint sur Teulier qui manqua à son tour sa reprise, degagé en catastrophe par la défense verte. Sur un nouveau corner de Taunay, cette fois-ci, Cédric Gautreau, aux six mètres, ne parvint à reprendre la sphère jaune que Teulier receptionna tant bien que mal au second poteau mais ne redressa pas suffisamment, et s'échoua dans le petit filet. 
Très remuant, Teulier se procura une nouvelle occasion, mais son tir ne trouva pas meilleur sort. Vincent tenta tour à tour sa chance, la première fois, partit à la limite du hors-jeu, sa frappe ne trouva pas le cadre et la seconde fut détournée par le portier saint-maxirais, ce dernier qui avait réussi des merveilles lors de la précédente confrontation faisait à ce moment ressurgir les doutes côté frontenaysien car ces derniers butaient encore et toujours sur la pugnacité de la défense visiteuse. De leur côté, les joueurs en maillot vert bénéficièrent des errances défensives frontenaysiennes pour se procurer une énorme opportunité, un trois contre un mal négocié et sauvé d'un tacle in-extrémis par Nivau. Les frontenaysiens avaient un coup de mou, Saint Maxire en profita pour obtenir un coup-franc dangereux. L'avant-centre s'en chargea à mi-hauteur, contournant le mur et trouva les filets de Barreau, médusé. Les jaunes et noirs prirent cette fois un coup au moral. Pour couronner le tout, l'arbitre accorda, quelques minutes seulement après l'ouverture du score, un pénalty en faveur de Saint Maxire. Mis sous pression, Manuel Castro tenta un geste maladroit, une sorte de talonnade aérienne, dont on se gardera pour le moment de commenter en détails ou reproduire mais qui, dans quelques semaines fera nos beaux jours, celle-ci fut immédiatement récupérée par un avant vert qui percuta puis centra fort à ras de terre. Barreau se jeta et dévia le ballon sur un adversaire, celui-ci arma instantanément une lourde frappe En cette fin d'année où les récompenses se succèdent, adressons la palme du plus beau plongeon pour un joueur de champ à Romain Nivau qui après nous avoir gratifié d'un de ses plongeons dont il a le secret, prouva qu'il n'avait rien perdu de ses talents de dernier rempart puisque, d'une somptueuse parade de l'avant bras, dévia le ballon qui prenait la direction du but. L'arbitre de la rencontre ne fut pas bluffé et le pénalty fut transformé. À 2-0, les choses se compliquaient très sérieusement. Il restait alors quinze minutes, la formation de Frontenay Rohan-Rohan n'avait pas trouvé le chemin des filets, on ne voyait pas par quel miracle elle pourrait y parvenir deux fois voire trois. Il y aura bien une frappe lointaine et cadrée de Gautreau mais les saint-maxiraises, poussés par leur public venu en nombre donner de la voix, veillèrent au grain et préservèrent le score pour leur équipe jusqu'au terme des débats. En réalité, les frelons, impuissants, avaient depuis longtemps abdiqué. Ironie du sort, le week-end prochain, ils affronteront une autre équipe verte qui leur a déjà joué des tours. Les hommes du coach Castro vont faire un court trajet jusqu'à Saint Symphorien. Une rencontre déterminante, la formation voisine n'étant pas au mieux également. Cette fois, il n'y aura pas le droit à l'erreur, car si le RCF doit jouer sous pression, il est servi.
Si certains s'étonnaient qu'il n'y ait pas plus de supporters frontenaysiens aux abords du stade les jours de match, ils savent maintenant la raison. Le RCF ne tourne pas rond. Il déjoue et obtient les résultats qu'il mérite. Ce dimanche, il a essuyé sa neuvième défaite de la saison en championnat, sa quatrième à domicile et regarde à présent attentivement ce qu'il se passe dans son dos force est de constater que les équipes se font de plus en plus rares. Face à cette formation saint-maxiraise, les frelons ne sont pas parvenus à trouver la faille. Comme au match aller, ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Sur un terrain sec qui, à défaut d'herbe, offrait ses lots de pâquerettes et sous un beau soleil contrarié par un vent fort, aucune équipe ne semblait vouloir et prendre l'ascendant. Peu d'occasions à se mettre sous la dent. Le rythme lent y était pour beaucoup. C'est donc sur coup de pied arrêté que les joueurs vêtus de vert et blanc se montrèrent menaçants, Tony Barreau, de retour en équipe une, se montra vigilant tout comme sa défense totalement remaniée. Comme souvent frileux dans les phases offensives, c'est surtout sur des ballons donnés dans la profondeur que les frontenaysiens mettaient le plus en danger l'arrière-garde saint-maxiraise. David Teulier déborda son vis-à-vis puis trouva dans l'espace Tony Vincent, celui-ci en situation idéale manqua complètement sa frappe, qui se déroba assez nettement du cadre. Les frelons manquèrent de peu de prendre les devants. Christophe Le Cointe, qui faisait également son retour, semblait avoir retrouver sa forme après quelques pépins physiques, il sema le trouble dans le rond central et parvenait à trouver ses coéquipiers mais trop souvent, faute de mouvements latéraux, en profondeur. Les joueurs de Saint Maxire profitaient quant à eux du vent pour trouver leurs avants sur de longs ballons, c'est notamment sur l'un d'eux qu'ils crurent faire mouche mais l'attaquant, seul face à Barreau, se trouvait en position illicite. Au retour des vestiaires, les frelons avaient des raisons d'y croire, ils évoluaient avec le vent et semblaient vouloir vite faire la différence. Ils auraient alors dû la faire et trouver cette malheureuse ouverture du score. Sur corner, le premier botté par Gaëtan Touraine, longea la ligne de but, Guillaume Taunay à la réception devant le but rata l'immanquable en trouvant le poteau, le ballon revint sur Teulier qui manqua à son tour sa reprise, degagé en catastrophe par la défense verte. Sur un nouveau corner de Taunay, cette fois-ci, Cédric Gautreau, aux six mètres, ne parvint à reprendre la sphère jaune que Teulier receptionna tant bien que mal au second poteau mais ne redressa pas suffisamment, et s'échoua dans le petit filet. Très remuant, Teulier se procura une nouvelle occasion, mais son tir ne trouva pas meilleur sort. Vincent tenta tour à tour sa chance, la première fois, partit à la limite du hors-jeu, sa frappe ne trouva pas le cadre et la seconde fut détournée par le portier saint-maxirais, ce dernier qui avait réussi des merveilles lors de la précédente confrontation faisait à ce moment ressurgir les doutes côté frontenaysien car ces derniers butaient encore et toujours sur la pugnacité de la défense visiteuse. De leur côté, les joueurs en maillot vert bénéficièrent des errances défensives frontenaysiennes pour se procurer une énorme opportunité, un trois contre un mal négocié et sauvé d'un tacle in-extrémis par Nivau. Les frontenaysiens avaient un coup de mou, Saint Maxire en profita pour obtenir un coup-franc dangereux. L'avant-centre s'en chargea à mi-hauteur, contournant le mur et trouva les filets de Barreau, médusé. Les jaunes et noirs prirent cette fois un coup au moral. Pour couronner le tout, l'arbitre accorda, quelques minutes seulement après l'ouverture du score, un pénalty en faveur de Saint Maxire. Mis sous pression, Manuel Castro tenta un geste maladroit, une sorte de talonnade aérienne, dont on se gardera pour le moment de commenter en détails ou reproduire mais qui, dans quelques semaines fera nos beaux jours, celle-ci fut immédiatement récupérée par un avant vert qui percuta puis centra fort à ras de terre. Barreau se jeta et dévia le ballon sur un adversaire, celui-ci arma instantanément une lourde frappe En cette fin d'année où les récompenses se succèdent, adressons la palme du plus beau plongeon pour un joueur de champ à Romain Nivau qui après nous avoir gratifié d'un de ses plongeons dont il a le secret, prouva qu'il n'avait rien perdu de ses talents de dernier rempart puisque, d'une somptueuse parade de l'avant bras, dévia le ballon qui prenait la direction du but. L'arbitre de la rencontre ne fut pas bluffé et le pénalty fut transformé. À 2-0, les choses se compliquaient très sérieusement. Il restait alors quinze minutes, la formation de Frontenay Rohan-Rohan n'avait pas trouvé le chemin des filets, on ne voyait pas par quel miracle elle pourrait y parvenir deux fois voire trois. Il y aura bien une frappe lointaine et cadrée de Gautreau mais les saint-maxiraises, poussés par leur public venu en nombre donner de la voix, veillèrent au grain et préservèrent le score pour leur équipe jusqu'au terme des débats. En réalité, les frelons, impuissants, avaient depuis longtemps abdiqué. Ironie du sort, le week-end prochain, ils affronteront une autre équipe verte qui leur a déjà joué des tours. Les hommes du coach Castro vont faire un court trajet jusqu'à Saint Symphorien. Une rencontre déterminante, la formation voisine n'étant pas au mieux également. Cette fois, il n'y aura pas le droit à l'erreur, car si le RCF doit jouer sous pression, il est servi.
Frontenay Rohan-Rohan, Stade Municipal, le 11 Avril. Auteur d'un bon match pour son retour, Christophe Le Cointe n'a pu éviter la défaite à sa formation face à Saint Maxire. Photo : Michaël Arnone1. Tony Barreau 2. Romain Nivau 3. Clément Valet 4. Cédric Gautreau 5. Manuel Castro
6. Ludovic Moreau (c.) 7. Tony Vincent 8. Guillaume Taunay 9. Julien Hervé 
12. Gaëtan Touraine 10. Christophe Le Cointe 11. David Teulier 13. Jérémie ThibaudeauA.C.
U.S. BESSINES 4 - 0 R.C. FRONTENAYSIEN (2)
LE MAINTIEN S'ÉLOIGNE
Nouvelle désillusion pour les réservistes frelons. On savait que cette fin de championnat serait délicate. L'éclaircie entraperçue lors du dernier match aura été courte. En première mi-temps, les frontenaysiens n'ont développé leur jeu qu'aprés les deux premiers buts encaissés. La rapidité de l'attaque bessinoise a scellé le score en seconde. Cette défaite d'un effectif encore chamboulé semble pousser la B vers une issue irrémédiable.
C’est donc une équipe à nouveau remaniée qui se présente chez le second de la poule. C’est le secteur défensif qui est le plus chamboulé avec Vallet suspendu, Gautreau appelé en 1ère et Roy en convalescence anisée, contaminé par le même mal dont souffrait il y a 2 semaines un Le Cointe également au chevet de l’équipe A ce dimanche.
Frontenay R-R, en ce début de match subit logiquement, les joueurs se cherchant au niveau du placement. On peut ainsi observer la différence entre un effectif rodé d’une équipe 1 et un effectif d’une équipe 2 qui doit pallier avec les besoins de sa première et l’implication hétérogène de ses joueurs. La vitesse des attaquants bessinois est leur atout n°1, ils la font valoir lors du premier quart d’heure. L’un deux se joue de la défense visiteuse et se présente dans la surface, désaxé. Chambiron tente de faire rempart mais commet une faute indiscutable d’une cuillère digne des VI Nations. Pénalty logique. Ses coéquipiers l’exhortent à rattraper ce geste malheureux. Ce qu’il ne manque pas de faire, captant le ballon en plongeant du bon côté, suite aux conseils avisés du malin Olivier Renaud. Allait-on assister au même scénario que contre Échiré ?Malheureusement, le deuxième quart d’heure allait contredire ce scénario. Les frelons tentent quelques apparitions dans le camp adverse mais le replacement trop tardif va leur coûter cher. Les attaquants verts et jaunes profitent de ces errements et vont se présenter en supériorité pour inscrire le premier but. Les frontenaysiens n’auront même pas le temps de digérer cette première banderille que quelques minutes plus tard les mêmes causes produisent les mêmes effets. Second but pour une équipe bessinoise qui n’en attendait pas autant.
C’est alors qu’intervint le moment dur du match. Yohan Pineau, à peine revenu d’hibernation en ce dimanche printanier, dut sortir gravement blessé, une ampoule l’obligeant à laisser ses partenaires. On sentait le latéral désappointé face à cette blessure imprévisible, celle que chaque joueur redoute. Sagement, le joueur touché dans sa chair ne voulu pas reprendre la partie plus tard, afin de ne pas aggraver le mal et risquer une infection, pire la gangraine. Espérons pour lui que ce coup du destin n’entrave pas la suite de sa carrière. Gageons que le Docteur Jaeger, qu’il doit consulter à Strasbourg ce lundi, saura trouver une solution chirurgicale.
Du côté du terrain, les jaunes et noirs semblent enfin trouver leurs marques. La défense fait face, le portier intervient à propos sur des sorties dans les pieds ou dans les airs sur corner. Godet et Vinet intercepte plusieurs ballons, Pommier oriente, Renaud perce le milieu adverse. Les frelons alternent jeu posé et longs ballons en profitant du vent favorable. C’est sur l’un d’eux que Bugeaud, pour le seul fait marquant de son match, trouve dans l’axe aux vingt mètres un Julien Guionnet, qui lancé seul face au gardien, place une tête hors de portée du gardien. Le but semble s’annoncer mais le montant renvoie cette belle tentative. Les visiteurs sont requinqués en cette fin de période. Ils obtiennent plusieurs coups-francs et corners. Ce sont ces derniers qui offrent les meilleures occasions avec notamment une tentative au pied de Renaud et une autre d’une tête gilbertmontagnéenne de Pommier. Malgré ces tentatives, les 2 équipes regagnent les vestiaires grinçants sur ce score de 2-0.
La seconde mi-temps redémarre sur le même profil que le début de match. La vivacité des attaquants, notamment celle de l’ailier droit vert et jaune, fils caché d’Usain Bolt, met à mal la défense frontenaysienne. Les frelons n’y arrivent plus, face au vent et à la rapidité des offensives bessinoises. Symbole de ce bouillon, sur une remise de son libéro (dont on gardera l’anonymat), Bugeaud contrôle mais ne voit pas arriver l’attaquant adverse, qui se défait du défenseur, puis souffle la politesse à Chessé et part battre Chambiron pour un troisième but qui assomme les visiteurs. En effet les occasions se font rares, Pommier doit céder sa place touché à la cheville. Les offensives adverses continuent et un quatrième but vient parachever leur victoire. Le dernier quart d’heure est anecdotique avec des frelons résignés, à l’image de Bugeaud qui finira sur une jambe, touché à un genou sur son terrain fétiche.
Cette 12ème défaite n’arrange pas les affaires des jaunes et noirs. Les victoires d’Échiré et le nul de St-Pompain portent désormais l’écart à 5 points, sachant qu’il ne leur reste que 4 matchs à disputer, dont 3 contre des équipes du top 5. Les réservistes doivent faire également avec une équipe 1 apathique qui tarde à concrétiser son maintien, laissant donc son équipe 2 à son triste destin. Maintenant cette équipe se montre soudée depuis le début de saison et ne lâchera rien, tant que mathématiquement tout reste possible.
1.. Brice Chambiron 2. Jean Bonnet
13. Thibault Barbé 3. Yohan Pineau 12. Stéphane Marteau 4. Cyril Bugeaud 5. Loïc Chessé (c.) 6. Romain Godet 
7. Julien Guionnet 14. Arthur Delaboissière 8. Pierre Vinet 9. Ayneric Déthorey 10. Maxime Pommier 11. Olivier RenaudNotre correspondant, Joe Bserv
