RCFrontenaysien

« Le Racing Club Frontenaysien, plus qu'un club, une famille. »


ASSO
RCF
A.S. SAINTE OUENNE  3 - 1  R.C. FRONTENAYSIEN




LE RCF PATINE


Ballotés en première période, les jaunes et noirs se sont fait violence. Des efforts contrariés par manque de justesse à l'approche du but. Ils s'inclinent sur une bonne note. 

Dubitatif. Samuel Dubus et les frontenaysiens se sont finalement inclinés en terres saint-ouennaises malgré un sursaut d'orgeuil. Photo : J. Thibaudeau
Ce dimanche, nous passions à l'heure d'été. Il fallait avancer d'une heure les horloges, montres et rythmes biologiques. Bien entendu, un joueur n'échappa pas à la règle, celle d'oublier ce changement. C'est toutefois dans une ambiance décontractée et bon enfant que les frontenaysiens se rendaient à Sainte Ouenne. Si l'heure de sommeil qui manquait aux frelons s'est immédiatement fait ressentir lors de l'échauffement, ce sont bizarrement eux qui entamèrent le match à tambours battants. Monopolisant le ballon et effectuant des passes courtes, ils réussirent à inquiéter les joueurs de Sainte-Ouenne en obtenant des coups-francs aux abords de la surface et  autres corners. Les frontenaysiens bien entrés dans le match se laissèrent ensuite endormir et commirent une série d'erreurs. Sur un coup-franc devant la surface frontenaysienne, Mickaël Le Mau voulut jouer vite. Trop vite. En effet, dans sa précipitation, il tira directement sur Romain Nivau. L'attaquant sainte-ouennais qui n'en demandait pas tant s'empara du cuir, fila vers le but, mais se fit rattraper par Clément Valet qui le tacla par derrière et écopa d'un carton jaune. Le coup-franc très bien tiré par le numéro neuf de Sainte-Ouenne fut repris de la tête par une vague noire sans que Brice Chambiron n'intervienne dans ses six mètres, ce dernier voyant même le ballon lui passer entre les jambes. Dès lors secoués, les jaunes et noirs ne parvenaient plus à apporter le danger et s'énervèrent à l'image de Valet qui crut voir rouge sur un second tacle assassin. Après réflexion et peut-être en voyant le joueur noir au sol en rajouter de façon dérisoire, l'arbitre se montra étonnement clément. Puis, les frontenaysiens se reprirent quelque peu. Revanchards, ils repartirent au combat mais leurs ardeurs furent stoppées nettes sur une perte de balle dans leur camp. Le ballon remonta rapidemment jusqu'au numéro neuf local qui se fit un plaisir de planter Chambiron. Les timides tentatives de David Teulier et
Samuel Dubus n'y changèrent rien, 2-0 à la mi-temps, le match semblait plié.
Si la pause s'annonçait difficile pour les frelons, Castro et Barbotin surent trouver les mots justes pour remettre leurs joueurs sur les bons rails. Ce fut alors une tout autre équipe jaune et noire qui rentra sur le terrain. Des frontenaysiens conquérants, ayant faim de ballon et s'appliquant beaucoup plus dans leurs transmissions, apparurent et maîtrisèrent cette seconde période. L'entrée en jeu du retardataire Tony Vincent apporta de la vitesse et de la percussion au jeu. Ce dernier s'illustra d'ailleurs sur plusieurs débordements et sur une frappe qui aurait pu être dangereuse si elle n'avait été contrée. Les sainte-ouennais, privés de ballons, commirent des fautes qui procurèrent de nombreux coup-francs dangereux mais les frontenaysiens ne surent, comme à leur habitude, les transformer. Sauf un ! Un coup-franc direct tiré comme souvent par Le Mau. Avec beaucoup d'application, il réussit à placer le ballon au premier poteau et trompa le portier adverse. Ce but redonna de l'allant aux frontenaysiens et mit le doute dans les rangs de l'équipe locale. Dubus à la reception d'un énième coup-franc ne parvint à redresser le ballon dans les buts. Le bloc du RCF jouait alors haut, les joueurs se ruant vers l'avant et s'exposant aux contres. Ce dernier arriva à cinq minutes du terme. Sur une touche, l'attaquant partit seul sur le côté gauche, rattrappé par Nivau, parvint à centrer en retrait pour ... le numéro neuf qui plaça le ballon au ras du poteau sur un tacle rageur qui laissa Chambiron sans réaction. Les frontenaysiens auraient pu revenir au score par l'intermédiaire de Teulier qui, après un cafouillage dans la surface, tenta une belle frappe enroulée légèrement détournée que le gardien intercepta d'une magnifique parade. Mais ce numéro neuf sainte-ouennais fut bel et bien l'homme du match pour son implication dans les trois buts de son équipe. Souhaitons bonne route à cette équipe de Sainte-Ouenne qui compte dans ses rangs Xavier Grélard, le fils de notre illustre secrétaire et ancien joueur du RCF dans ses grandes années. Côté frontenaysien justement, les deux prochaines confrontations face à Saint Maxire puis Saint Symphorien vont être importantes pour la fin de saison. Ces deux formations ont besoin de points et ils ne doivent pas compter sur les frelons pour leur en donner.  

1. Brice Chambiron 2. Clément Valet   3. Clément Blondelle 4. Romain Nivau 5. Mickaël Le Mau  6. Ludovic Moreau (c.) 7. Samuel Dubus 12. Gaëtan Touraine 8. Guillaume Taunay 9. Julien Hervé 10.  Manuel Castro 11. David Teulier  13. Tony Vincent 

C.L.





ASESG
RCF
R.C. FRONTENAYSIEN (2)  1 - 0  AV. S. ÉCHIRÉ ST GELAIS (3)

 


LA VICTOIRE AU FORCEPS


Les réservistes frontenaysiens l'emportent dans la douleur grâce à un but, ô combien important, signé Ayneric Déthorey !

Nouvelle manche dans la bataille du maintien pour les frelons réservistes. En ce dimanche grisâtre ils se voient opposer à Échiré Saint Gelais qui vient tout juste de tenir en échec le leader Ardin.
Olivier RenaudEn ce début de match, les échiréens semblent avoir bien réglé leurs montres et débutent la fleur au fusil. Ils paraissent vouloir asphyxier leurs hôtes et prendre l’emprise sur cette partie. Les noirs et oranges se montrent très mobiles sur les côtés et s’imposent au milieu de terrain face à un marquage jaune et noir approximatif. Cependant l’arrière-garde frontenaysienne tient le choc et les offensives adversaires ne s’approchent que rarement du but. Ces approches s’illustrent par quelques ballons en profondeur que repousse l’axe central ou que le portier Tony Barreau capte, parfois in-extremis.
La première victime de ces offensives est
Christophe Le Cointe, affaibli depuis quelques jours par des problèmes gastriques (ah les fameux problèmes gastriques !) qui doit sortir à la vingtième minute. C’est Loïc Chessé, tout juste arrivé et appelé de dernière minute pour pallier l’absence d’un joueur convoqué, qui le remplace au milieu de terrain. Dix minutes plus tard, c’est le malheureux Cyril Masseteau, qui pour son dernier match avec les frelons (avant le prochain !), doit abdiquer gêné par un genou.
Malgré ces coups du sort, et grâce notamment à un replacement adéquat au milieu, le RCF place quelques contre-attaques, autour de leur pivot axial
Olivier Renaud et au travail de sape de Pierre Vinet. Ils obtiennent ainsi quelques coups-francs. Sur l’un d’eux, placé à vingt-cinq mètres, le spécialiste des coup-francs de la Réserve William Vallet balance un cachou mémorable trop bien cadrée puisque la barre transversale repousse cette frappe qui méritait un autre sort.
Cette belle tentative donne de l’ardeur à ses partenaires. Ainsi l’incroyable Ayneric « Dubois ce serait plus facile à prononcer pour les arbitres » Déthorey récupère un ballon dans ses dix-huit mètres, d’une roulette zidanienne élimine un premier joueur, puis se lance dans une série de dribbles chaloupés, au milieu de terrain décentré sur la droite d’un coup du foulard effectue une transversale … pour lui-même sur la gauche, et des quarante mètres entreprend une magnifique bicyclette retournée qui se loge dans la lucarne du gardien adverse médusé ! Non, bon en fait, à la quarentième minute, suite à une erreur de la défense échiréenne, Déthorey frappe une première fois du droit dans les pieds du gardien échiréen qui n’arrive pas à s’emparer du ballon, celui-ci revient sur l’attaquant local qui n’a plus qu’à pousser du gauche la sphère dans les buts.
Les frelons préservent le score jusqu’à la mi-temps. Chacun est conscient de l’enjeu de cette partie et de la bataille à livrer en seconde. L’affaire se trouve mal engagée dés l’entame de celle-ci, Renaud doit à son tour céder sa place. Les adversaires ne s’en laissent en effet pas contrer et attaquent de toute part. Cette seconde mi-temps ressemblera à Fort Alamo. Mais la détermination des jaunes et noirs est belle à voir, chacun joue son rôle et effectue les efforts défensifs nécessaires.
Cyril Bugeaud et Tony Barreau L’arbitre semble vouloir également jouer un rôle dans le dénouement de ce match. Peu après l’heure de jeu, un attaquant orange se présente seul face au gardien mais pousse son ballon trop loin qui paraît filer en sortie de but. Barreau sort au devant et touche légèrement le joueur, qui ne se fait pas prier pour tomber de manière spectaculaire malgré un ballon perdu. L’arbitre interprète cette action à sa manière et désigne le point de pénalty. Cela exaspère le capitaine Vallet qui le fait savoir, ce qui lui vaut un premier avertissement, puis face à des propos un peu plus appuyés un second, entrainant son expulsion. Sur cet événement de jeu, les conséquences seront à priori moins grandes pour Vallet que pour Le Cointe, dont les propos du bord de terrain ont été notés par l’arbitre. Le destin allait-il jouer contre les frelons ?
Non, touché le RCF mais pas coulé puisque le jeune échiréen glissant sur ses appuis foire complètement sa frappe. Dès lors, il fallait tenir une grosse demi-heure à dix. C’est ce que les frelons s’efforcèrent à faire, chaque joueur y allait de son contre, de son interception, à l’image d’un Alex Gautier impliqué ou d’un Déthorey transfiguré, toute l’équipe solidaire pour défendre son maigre mais ô combien importantissime avantage. Les quelques supporters présents donnaient de la voie pour pousser leurs troupes, on aurait même cru entendre Roger Couderc (comprendront que les plus de trente ans !) crier « Allez les petits ! ». L’équipe jaune et noire lançait ses dernières forces dans la bataille et appliquait la tactique Gillette, si la première lame ne suffisait pas, la deuxième arrivait pour contrecarrer l’offensive orange, parfois trop aiguisée d’où quelques fautes dangereuses provoquant des coup-francs aux dix-huit ou vingt-cinq mètres, heureusement détournés ou mal négociés. Chaque duel était sanctionné par l’homme en noir malgré des contacts réguliers. S’ensuit donc une série de corners et de coups de pied arrêtés. À la dernière seconde, une charge régulière à l’épaule du stoppeur Cyril Bugeaud est à nouveau sanctionnée. Ce mini-corner est une première fois détourné, revient dans les pieds d’un joueur échiréen, qui voit sa frappe parée par le postérieur loïcchesséen. Chessé qui comme un symbole annihile la dernière tentative adverse. Malgré la déception de ne pas avoir été retenu dans l’équipe de départ (suite à un quiproquo malheureux), il a accepté de pallier l’absence d’un joueur, à peine arrivé s’est retrouvé sur le champ en jouant son rôle de belle manière, est redescendu libéro suite à l’expulsion de Vallet en poursuivant le rôle de vigie de ce dernier, a poussé les siens, et a lancé un « bouuhh » mémorable dans les vestiaires, scellant cette victoire au forceps.
Hold-up pourrait-on dire. En fait, cette équipe a enfin trouvé en cette année deux milles dix les valeurs dont a besoin une équipe pour se hisser au niveau D4 : orgueil, solidarité, force, envie. Ce n’est qu’une bataille de gagnée, les résultats du week-end n’étant pas tous favorables, la lutte sera ardue jusqu’au bout. Le calendrier n’est certes pas favorable, mais certains concurrents directs se rencontrent. L’envie démontrée ce dimanche (titulaires comme remplaçants) donnent à espérer. Chaque match sera une bataille à gagner, avec tous, joueurs et supporters.

Réduits à dix peu après l'heure de jeu, Bertrand Roy et les frontenaysiens ont livré une lutte acharnée pour s'offrir une précieuse victoireFrontenay Rohan-Rohan, Stade Municipal, le 28 Mars. Réduits à dix peu après l'heure de jeu, Bertrand Roy et les frontenaysiens ont livré une lutte acharnée pour s'offrir une précieuse victoire. Photo : Jérémie Thibaudeau


1
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 Tony Barreau  2. Cyril Masseteau  14. Thibault Barbé 3. Cédric Gautreau 4. Cyril Bugeaud 5. William Vallet (c.)   6. Bertrand Roy 7. Alex Gauthier 8. Pierre Vinet  9. Ayneric Déthorey  10.  Christophe Le Cointe   12. Loïc Chessé  11. Olivier Renaud 13. Julien Guionnet 
 
Notre correspondant, Jay Toovu

Edité le Dimanche 28 mars 2010 à 19:27

Par eala le Dimanche 28 mars 2010 à 22:51
ayneric a marqué il vas neigé toute la semaine
Par Wil le Lundi 29 mars 2010 à 9:13
bravo les gars pour cette victoire ô combien importante, a bientôt!
Par david le Lundi 29 mars 2010 à 10:11
trop content pour toi la barike ,coool ta dételer la charue c bien !!!!mdr
tony ta pas tous perdu ta u l étoile !!! a la place de la coupe de la ligue !!! lol a +
Par david le Mercredi 31 mars 2010 à 14:01
je pourrai pas venir a l entrainement se soir je bosse!!! a vendredi !!!
Par CED le Vendredi 2 avril 2010 à 17:30
Merci, a lolo et a Jérémie thibaudeau pour leurs efforts.
Par cris le Samedi 3 avril 2010 à 12:36
slt
qu est ce que je risque pour mes propos "navrants" envers l arbitre.
a+
Par cris le Samedi 3 avril 2010 à 12:42
aux sujets des problemes gastriques je releve une certaine ironie dans vos propos....et pourtant....
Par eala le Samedi 3 avril 2010 à 21:11
pour cris selon le rapport entre 2 et4 matchs
Par cyril le Lundi 5 avril 2010 à 11:55
à 4 pts du 1er non-relégable pour la B car vict de st-flo 1-0 et défaite d'ESG 3-2.
 

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