Voilà le suspense relancé, magnifique victoire des réservistes qui se reprennent à rêver !.. Hein ... quoi fini ?! Bon... Pour cette dernière journée, coup du chapeau réussi pour les frelons. Belle conclusion et du plaisir pris. Mauzé, aprés s'être accroché à deux reprises, réduits à 10 puis 9 sur blessures, a lâché prise, le RCF enchaînant en fin de match.
Ambiance joyeuse en ce début d’après-midi nello stadio comunale Massimo Giraùdi. Pas de pression, s’amuser, se faire plaisir, profiter, jouer, tel est le seul objectif de cette rencontre pour les
frelons. Comme annoncé ce vendredi, sans enjeu particulier pour ce match, l’unanimité a été vite trouvée pour le tirage au sort pour chacun de sa position sur le terrain. Quelles surprises allait nous dégoter ce coup du chapeau ? Bien qu’en latex, nous n’étions pas à l’abri de positions foireuses, cependant le tirage pouvait s’avérer jouissif ! Dans les buts donc notre
Jojo local, « pour lui la vie va commencer », latéral gauche
Thibault Clichy sans grand changement, 1
er placement incongru latéral droit le soulier d’or
Mahmadou Teulier, libéro celui qui renâcle toujours à défendre d’habitude notre Lolo Blanc du jour
Arthur, le définitivement défensif
Cédric Moser, en première sentinelle défensive au milieu de nulle part
Alou Bugeaud, sur le flanc(-by !) droit offensif
Bertrand Ribéry, de l’autre côté peu détourné de son rôle habituel
Maxime Gourcuff, en meneur de jeu (puis de revue le soir au stade)
Ben Alex Harper, devant sans changement pour lui
Pierre Anelka et en pointe (pas les cheveux, la place)
Pierre-André Sicard ou Yvan le terrible en capitaine. Remplaçant number one et joker (avec un peu de vodka) de luxe
Francius Bonaventure Chimbonda (sisi un hasard que je vous dis ce tirage), et en deuze le mythique
Lucho Chessalez (blaise !). Accompagnent à l’accoutumée notre arbitre de touche
Dédé « Air » Jordan et el presidente
Didier Laporta, et le noyau dur des supportrices.
Les 22 acteurs sont lancés pour cette dernière séance. Malgré de nouvelles positions les jaunes et noirs se trouvent facilement, construisant quelques enchaînements intéressants. Le jeu part de derrière, puis relais sur les côtés, pour lancer les attaquants. Ainsi sur un une-deux vite joué avec Cyril Diarra, Franck Roy lance idéalement dans l’axe Nicolas Vinet qui ne souhaite à priori pas profiter si tôt de ce caviar, se prenant lamentablement les pieds dans le tapis. Le côté droit frontenaysien se montre actif, Taye Teulier se montre à son aise (malgré des crochets télé-phonés) et combine souvent avec son compère Roy (déjà cité 2 fois !). A gauche, Yoan Pommier et Vinelka tentent. Au milieu Vikash Gautier vient chercher des ballons. Ce dernier servi par Bébéry (3 fois !) lance à la limite du hors-jeu Vinelka qui ne se fait cette fois-ci pas prier pour battre le portier mauzéen. Les
frelons se lancent idéalement dans cette partie, maîtrisant jusqu’alors leur sujet. Mais les travers défensifs qui leur ont fait souvent défaut cette saison rejaillissent rapidement. Cinq minutes après l’ouverture du score, les visiteurs se font surprendre, sur un ballon croisé en profondeur, Johnny Be Good (pas sur ce coup-là, excuse-moi part’naire) hésite à sortir et laisse l’occasion à l’attaquant adverse de se présenter en position idéale pour placer le ballon hors de sa portée. Noir c’est noir se dit-il ! Avait-il encore les mains, ou du coup les pieds, enchaînés, seul Gabrielle le sait. Bien que juste en effectif, Mauzé, grâce à de belles individualités, défend crânement ses chances. Après cette égalisation, les débats se trouvent plus équilibrés, même si on observe un RCF plus enclin à pouvoir prendre l’avantage.
Nouveau score d’équité en cette mi-temps. Les jaunes et noirs avaient souvent connu cette situation avant de lâcher lors de la seconde, à l’instar du dernier match. Cependant on sentait l’équipe sûre de son jeu et déterminée à l’imposer. Devait-on voir dans ces nouveaux placements certaines révélations ? On peut ainsi souligner la présence de fer de Popeye sur le côté droit de la défense dans un rôle de vrai latéral, l’application et concentration d’Arthur Blanc dans son placement défensif avec également un bon engagement physique de sa part, ou encore le rôle du gardien du pénitencier N’Rik Haaalliday qui du coup ne s’est pas créer moins d’occasions de but que d’habitude. Les
frelons attaquaient donc aussi fort cette deuxième mi-temps. Ils profitent encore des solutions sur les côtés, se font quelquefois piéger au hors-jeu, mais obtiennent également corners ou coups-francs. David Cheyrou se charge de l’un d’eux sur son côté. Le ballon retombe au point de pénalty, le gardien mauzéen sous la pression de Basile Gautreau ne peut que détourner le ballon dans son propre but. Nouvel avantage pour le RCF mais nouveau relâchement derrière et le scénario du premier acte se répète, sur une belle action collective, les bleus et blancs parviennent à égaliser. Les choses sont à refaire pour les frontenaysiens qui vont bafouiller leur football quelques minutes. Les locaux, par l’intermédiaire de leur carré offensif 6-7-8-9 (président Laporta faut les recruter !!) jettent les quelques forces qui leur restent et s’approchent plusieurs fois du but jaune et noir. Ainsi tour à tour Dav’ Taïwo et Cédric Boli sauvent sur leur ligne. Mais surtout Diego, l’idole des jeunes, vigilant sur son mirador, stoppe une grosse frappe. L’orage est passé. Et c’est l’équipe mauzéenne qui dés lors va prendre l’eau.
L’apport des remplaçants apportent du vent frais dans leurs rangs. Et de vent, Lucho Chessé va en prendre un d’entrée, appréhendant mal le rythme du match. Ainsi il se fait piteusement passé d’un grand pont par le frêle latéral bleu et blanc, qui lui met donc un vent phénoménal qui sera même fatal au portier
frelon (parti consulter le Dr Delajoux ce lundi pour bronchite !). Le futur coach des retraités frontenaysiens se reprend ceci dit aussitôt et apporte toute sa grinta pour fluidifier le jeu de ses partenaires. Les enchaînements s’enchainent, les actions s’activent et occasionnent de nombreuses occasions. Roy (4 !) sur son côté garde sa ligne de conduite et ses repères, suivant avec application la ligne de touche prés de lui, n’oubliant pas de se rapprocher du but lorsqu’elle bifurque à 90°. Roybéry (et de 5 !) lance ainsi la stratégie playstation travaillée minutieusement dans les salons pourvus, que ses équipiers ne vont pas manquer de suivre : croix, carré, rond-rond-rond ! Le RCF se met donc à FIFA mode débutant et le feu d’artifice peut commencer. Le premier (quinté peut-être dans le désordre, la photo-finish a déconné, trop de buts ptet pour pouvoir les retranscrire réellement dans l’ordre, en vous remerkiant pour votre indulgence) à lancer les hostilités se nomme Néné Pomié qui reprend la balle dans les 6 m, le gardien tentant une ultime parade n’arrive qu’à freiner le ballon qui passe la ligne. Sur une combinaison limpide côté droit comme souvent, Pierrot Giuly coupe la trajectoire et plante le 4
ème. Braziiiiilllll, lala lalalala, le retour, sur un corner côté gauche de Sicardinho, Jean-Pierre Gautroninho nous gratifie d’une papinadinha du gauche (autre révélation ?) fouettée, un café crème serré qui vient se loger tout droit in the pocket, olé !! Même Bébéry (pan, 6 !) y va de son occaz, tel Guivarch un 12 juillet, mais il montrera probablement plus ses qualités de tireur au concours de pétanque de fin d’année, duel perdu pour lui. Il reprend alors ses fonctions ribériennes et parvient à délivrer une passe décisive à son colistier Loïc Gonzalez qui reprend au premier poteau. Les
frelons déroulent en cette fin de match, Mauzé tente courageusement de résister, et c’est tout à leur honneur. Nouvelle concrétisation côté jaune et noir à quelques minutes du terme, Lady Dav’ Pastagaga scelle le match et son compteur buts reprenant du bout du pied en se jetant sur le ballon. 7-2, jeu, set et match ou presque, score lyonno-werderbremien donc pour des
frelons qui ont enfin fait preuve de réalisme, malgré deux errements défensifs habituels sans incidence cette fois-ci.
Belle conclusion pour cette saison en D4 des réservistes, sortie de piste réussie. Les joueurs ont joué libérés, pensant avant tout au plaisir de jouer, une recette réussie, un jeu bien huilé que ne reniera pas coach Castro (muito obrigado Manu pour les services rendus au club). Une saison bien bouclée, une page de tournée, une nouvelle à écrire …