RCFrontenaysien

« Le Racing Club Frontenaysien, plus qu'un club, une famille. »



RCFASPTT
R.C. FRONTENAYSIEN  0 - 2  A.S. PTT NIORT





PAS DE QUOI SE RÉJOUIR


« Match de merde, résultat de merde », dixit JCB. Manque d'envie, fébrilité offensive, erreurs défensives, les jaunes et noirs ont montré leurs limites. Paradoxalement, ils sont officiellement maintenus.

C'est dans un climat particulier, dirons-nous, que le RCF s'est réveillé ce lundi matin. Aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est dans la défaite que le RCF a acquis son maintien. Une situation contrastante avec sa réserve qui, en s'inclinant, a quasiment perdu espoir. Bien qu'il y ait matière à débattre, contentons-nous des déboires de notre équipe fanion. Si certains évoqueront le maintien comme un soulagement, la plupart insisteront sur le parcours décevant car ce dimanche, c'est presque à l'image de leur saison que les frelons se sont inclinés. Ils ont joué sans vraiment jouer, sans vraiment vouloir gagner. Même si le score ne reflète pas la partie, c'est à l'envie que les niortais l'ont emporté.

Clément Blondelle, devancé par son adversaire, a passé une mauvaise après-midi, tout comme son équipe. Photo : M. Arnone Source de controverse au sein du club, la formation de Coach Castro se présentait pour cet avant dernier match à la maison avec son équipe type afin d'engranger les ultimes points et se mettre définitivement à l'abri. Mais très vite, le public du Stade Municipal eut la mauvaise sensation d'assister à un remake de Cholette (0-0) si ce n'est Saint-Maxire (0-2) ou peut-être La Crèche (0-0), à moins que ce ne soit Saint-Liguaire (0-1). Bref, pas très enthousiasmant. Peu d'occasions, doux euphémisme, un jeu à qui saura donner le plus gros coup de tête, aucune combinaison, le spectacle était bien triste. Si être maintenu signifie ne plus jouer alors préparons-nous à assister à deux dernières confrontations ennuyeuses. Nous arrivons donc lentement à la demi-heure de jeu, les marguerites sont toujours là, le lourd soleil aussi, la poussière sous les crampons également. C'est à ce moment que la partie semble se décanter, du moins le croit-on. En l'espace de cinq minutes, le ballon touchera à trois reprises les montants ! On rêverait d'une action rondement menée dans laquelle le centre en bout de course du milieu gauche trouve dans la surface son attaquant, qui arme une puissance reprise de volée aérienne détournée du bout des doigts par le portier sur son poteau. Pas sur ces coups-là en tout cas. C'est donc sur coup de pied arrêté que la partie s'emballe. Aux vingt-cinq mètres, le milieu niortais enroule somptueusement le ballon mais trouve la barre des cages de Chambiron, battu. Réaction immédiate, sur coup de pied arrêté. Le libéro bleu prend à défaut son gardien et voit sa tête arrière heurter la barre transversale, le sphère jaune revient sur Jérémie Thibaudeau qui, devant les buts, heurte à son tour le poteau d'une tête. Il faut dire que Thibaudeau a plus l'habitude d'éviter les buts que d'en marquer, comprendront les frontenaysiens. Passé ce moment intense, les deux formations en avaient assez donné pour les quarante-cinq premières minutes jusqu'à ce que sur un ultime ballon lancé dans la profondeur, Brice Chambiron s'employa très approximativement et stoppa sa course devant l'attaquant des PTT qui eut un temps d'hésitation mais glissa le ballon dans le petit filet frontenaysien. Si l'alignement de la défense fut remise en cause, c'est surtout la sortie dévastatrice du portier jaune et noir qui pénalisa l'équipe. Chambrion démontra une nouvelle fois qu'il était capable du meilleur comme du pire. C'est doL'attaque niortais, auteur ici de son second but, n'a pas manqué d'efficacité devant le but, 2 tirs, 2 buts. Photo : M. Arnonenc fraîchement menés et mécontents d'eux que les frelons regagnèrent les vestiaires. Comme le disait Thimoté Gustave ou bien Montaigne, peu importe : « Quand bien nous pourrions être savants du savoir d'autrui, au moins sages ne pouvons-nous être que de notre propre sagesse ». Ne cherchez pas, il fallait combler les lignes, laissées vides par une rencontre sans réel intérêt. Bien sûr, les frontenaysiens tentèrent de revenir à la marque. Guillaume Taunay s'y essaya deux fois par des tirs lointains mais ils ne trouveront que les fils électriques symptomatique de l'impuissance offensive de son équipe. C'est finalement sur corner que cette dernière se montra la plus dangereuse mais la tête de Bertrand Roy n'attrapa pas le cadre ni l'effet escompté. Trop souvent dominés dans les duels notamment aériens, les joueurs de Frontenay Rohan-Rohan ont cruellement manqué d'initiatives collectives. À noter, la bonne entrée en jeu d'Yvan Sicard, qui se contenta de jouer proprement sur le côté droit. Plus rien jusqu'à cinq minutes de la fin lorsque Mickaël Le Mau manqua son contrôle subtilisé par son vis-à-vis qui s'en alla parachever le succès des siens. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, les jaunes et noirs auraient pu jouer des heures, ils n'auraient pas trouvé la solution pour franchir la ligne du but niortais, c'est ce que commentait Coach Castro au terme de la partie. Des paroles qui se répètent. Si la saison n'était pas sur le point de s'achever, les frontenaysiens nourriraient de grandes inquiétudes. Avec seulement vingt et un buts inscrits, ils sont la troisième pire attaque du championnat... Mais la saison n'est pas (encore) terminée sait-on jamais.

Les niortais ont pris le dessus sur les frontenaysiens de Manuel Castro à côté de leur sujetFrontenay Rohan-Rohan, Stade Municipal, le 25 Avril. Les niortais ont pris le dessus sur les frontenaysiens de Manuel Castro à côté de leur sujet. Photo : Mickaël Arnone


1. Brice Chambiron 2. Clément Blondelle 3. Clément Valet 4. Bertrand Roy 5. Mickaël Le Mau 6. Ludovic Moreau (c.) 7. Tony Vincent  13. Yvano Sicardinho 8. Guillaume Taunay 9. David Teulier  12. Jérémie Thibaudeau 10.  Manuel Castro 11. Julien Hervé

A.C.

 



ASCRCF
A.S. COULON  2 - 1  R.C. FRONTENAYSIEN (2)



 

JE COULE, TU COULES, IL COULE,
NOUS COULONS !



Avec cette défaite dans ce duel de concurrents directs, les frelons sont près du crash. Seule éclaircie de ce match, l'action « brésilienne » amenant l'égalisation. Pour le reste, une partie à l'image de la saison.

Avant THE match qu’il ne faut pas perdre, les réservistes frelons s’entendent à l’instar des dernières rencontres sur le seul résultat à obtenir : la victoire. Sur le papier 14 noms couchés, choisis le précédent vendredi grâce à un large choix possible parmi la quinzaine de joueurs, les deux équipes confondues, présents cette semaine à l’entraînement. De 14 on passe rapidement à 12 joueurs, prêts à lutter sur le rectangle sec coulonnais assailli, telle la coutume anglaise, par un supporter à poil que les fidèles supportrices du RCF sauront attirer de tout leur charme afin que l’arbitre lance les 22 acteurs. Objectif victoire donc, et peu importe la manière.

Loic Chessé prend le dessus de la tête mais Coulon aura le dernier mot . Photo archives : J. ThibaudeauCela est peu dit, en ce début de match la manière n’y est pas du tout. Les frontenaysiens n’y sont pas en effet et vont connaître un premier quart d’heure catastrophique. Les adversaires sont les premiers sur tous les ballons, désireux de faire le jeu et conscients dés ce début de rencontre de l’enjeu de ce duel. Physiquement donc, les jaunes et noirs perdent de nombreux duels, techniquement aussi ils n’arrivent pas à enchaîner et se font bêtement sanctionner sur plusieurs remises en touche. Leurs ailiers appellent de nombreux ballons, souvent distillés par leurs milieux ou leur capitaine, jouant en pointe ce jour. Après quelques avertissements sans frais, leur capitaine-entraîneur-président-trésorier-kiné-secrétaire-buteur-chauffeur de bus Corbard décroche au milieu pour récupérer le ballon et lance en profondeur dans l’axe son ailier gauche. Le latéral John Mathew Goodnose est à la lutte, tente de dévier pour son gardien mais ne résiste pas au pressing de l’attaquant qui s’en va battre Barreau du bout du pied. Coup de massue sur les jaunes et noirs qui ne s’attendaient pas à un tel début. Les joueurs locaux, poussés par cette réussite, continuent leurs offensives en s’appuyant sur leurs ailiers. Sur un nouveau ballon sur le côté droit coulonnais, l’ailier s’échappe, le libéro et capitaine Vallet vient lui couper la trajectoire. Il est le premier sur le ballon et parvient à écarter le danger mais l’ailier vient le percuter. Le capitaine y laisse une cheville et se voit incroyablement sanctionné d’une faute contre lui. Cette équipe comptait sur le retour de son défenseur pour mener le combat dans les dernières rencontres. Malheureusement c’est une saison saccadée qu’aura connu William et cette nouvelle blessure risque fortement d’y mettre un terme.
Ce coup du sort a cependant le mérite de faire réagir cette équipe frontenaysienne, qui se réorganise avec Renaud passant stoppeur et Chessé le remplaçant devant. Ce dernier décroche souvent pour aiguiller le jeu, avec le soutien de Vinet, toujours mordant. Les visiteurs s’approchent ainsi plus souvent du but coulonnais, en obtenant notamment quelques coups-francs. Sur l’un d’eux, le ballon est repoussé et revient vers Nivau qui voit le cadre s’offrir à lui. Le milieu, peut-être surpris de se voir si bien placé, peut-être se voyant enfin entré dans les stats, peut-être tracassé par l’affaire Ribéry, peut-être encore au milieu des pâquerettes (chabadabada !), veut appuyer sa frappe mais celle-ci s’envole à quelques centimètres au-dessus de la barre. Une occasion de passée et les verts se remettent dans le jeu. Ils ne se montreront cependant pas dangereux, malgré quelques corners et avec des défenseurs un peu plus concentrés. La partie s’équilibre en effet, les jaunes et noirs actionnant quelques enchaînements plus aboutis. L’un deux aboutissant sur une action mémorable, muito caliente, du vrai foutchbol, calor, dou brazil, tudo bem, lala la la lala !!! Lucho Chessinho chur el côté droit, chongle tel Maicon en pivot, un, dos, tres, pache i va chercher bonheur avec Romeo Nivao (afinal les estatisticos !!), lo balao ne touche pas terre i do platao del pe va chercher bonheur avec Cedrigo Fernandao Gaütro Vallansao de la Luz Dit Gaütroninho qui doune bicicleta devolverada acerta el balao dans les cages ! Gooooooooooolllllllllllllllllll Gol gol gol goooôôôoôôôllll !! Bref vous l’aurez compris une belle action collective ponctuée de belle manière d’un ciseau retourné de Cédric Gautreau. Une égalisation à point nommé à quelques minutes du repos.
La seconde mi-temps redémarre sur un bon rythme, avec des débats toujours équilibrés. Cependant les coulonnais profitent d’un effectif au complet et font tourner quand les frontenaysiens croisent les doigts pour ne pas déplorer de nouveau blessé. Aux courses des ailiers verts répondent les contres jaunes et noirs. On tente ainsi de lancer en profondeur Astéric Déthorey, qui tente également de se lancer, en vain, ayant dû laisser sa potion aux vestiaires. Comme lors du premier acte, les offensives adverses se font plus menaçantes. A deux reprises, un attaquant coulonnais se trouve en position favorable mais manque inexplicablement le cadre, et par là-même de donner l’avantage à son équipe. Ce ne sera que court répit. Sur un énième ballon en profondeur, Renaud ne peut contrer la balle, l’attaquant place celle-ci au second poteau et voit l’ailier devancer de deux bons mètres Marteau pour placer tranquillement un plat du pied et inscrire le second but. Les verts exhultent, ils prennent un avantage sérieux. Il reste une vingtaine de minutes à jouer. Bien que quelque peu assommé, le RCF lance ses dernières forces dans la bataille. Tour à tour, Vinet, Chessé et Touraine percutent, obtenant ça et là corners ou coups-francs. Sur un coup de pied de coin, Chessé est tout prés de devancer le gardien du bout du pied. Il obtient encore un coup-franc placé à la toute limite de la surface (trop limite peut-être pour l’arbitre pour donner un pénalty salvateur aux visiteurs face au nombreux public coulonnais). L’occasion la plus dangereuse viendra d’Olivier Renaud qui des 35m (je vous fais grâce des 47cm) envoie une frappe puissante qui vient s’écraser sur la barre. Peu de jaunes et noirs ont suivi. Le seul Vinet est à l’affût, il récupère le ballon, le gardien le percute irrégulièrement. Pénalty pense-t-on, c’est évident, mais l’arbitre de touche avait signalé hors-jeu.
Rien n’y fera, Coulon méritait sa victoire. La joie démesurée des uns tranchait avec les têtes basses des autres. Ce match avait livré son verdict implacable. Frontenay sort de ce match avec des regrets souvent exprimés lors des précédents matchs, cette partie n’étant que le reflet de sa saison, comme le soulignait Loïc Chessé : il nous manque un rien, un peu plus de réalisme devant, des erreurs se payant cash derrière. Les frelons retrouvent donc la dernière place et voient presque un gouffre se creuser devant eux. Villiers de leur côté gagnent et survivent encore. La Réserve frontenaysienne elle se meure. Ne subsiste que deux frêles espoirs : gagner les deux derniers matchs avec en parallèle deux défaites de Villiers et Saint-Pompain, ou finir avant-dernier avec un forfait général de Saint-Flo, autrement dire un miracle ! L’heure est déjà un peu au bilan. Les nombreux points perdus lors de la première moitié de saison coûtent au final très cher. Les quelques renforts (tardifs) en 2010 auront offert quelques espoirs mais le retard était déjà important. Les décisions ces derniers temps sur quelle équipe favoriser auront hérisser certains. La réserve n’avait pas le niveau ? Au vu de la saison de l’équipe 1, on peut légitimement penser que c’est tout un groupe, tout un club qui n’avait pas le niveau cette saison. Chacun a sa part de responsabilité. Une chose est sûre du côté des réservistes, qui peut par ailleurs déplorer les forfaits de certaines équipes dans sa poule ayant faussé le championnat, c’est qu’elle a lutté et luttera encore lors des deux derniers matchs, avec ses armes, unie dans les vestiaires comme sur le terrain. Et elle finira cette saison avec cette même mentalité, la tête haute !

En s'inclinant face à Coulon, Ayneric Déthorey et les frontenaysiens ont probablement laissé échapper leurs derniers espoirs de maintienEn s'inclinant face à Coulon, Ayneric Déthorey et les frontenaysiens ont probablement laissé échapper leurs derniers espoirs de maintien. Photo archives : Jérémie Thibaudeau


1. Tony Barreau 2. Mathew Goodnose 3. Stéphane Marteau 4. Cyril Bugeaud 5. William Vallet (c.)  12. Loïc Chessé 6. Cédric Gautreau    7. Gaëtan Touraine 8. Romain Nivau  9. Ayneric Bolt 10. Pierre Vinet 11. Olivier Renaud

Notre correspondant, Sam Ménerv

Edité le Dimanche 25 avril 2010 à 18:16



RCFUSSF

R.C. FRONTENAYSIEN (U15)  -  U.A. ST FLORENT (2) (U15)



Les frontenaysiens ont écarté Mauzé lors du 1/8 de Finale. Photo : J-Ti
Ce week-end, seul les U15 représenteront le RCF en Coupe. Ne demandez pas pourquoi. Les frelonnets ont donc l'occasion d'intégrer le dernier carré de la Coupe des Deux-Sèvres. Mais pour cela, ils devront effacer la réserve saint-florentaise. Une formation que les jaunes et noirs côtoient dans leur championnat, le match aller leur avait d'ailleurs souri, victoire (3-1), c'était il y a presque deux mois. Tombeurs de Lezay, Val de Boutonne puis Mauzé, les frontenaysiens n'ont pas l'intention de s'arrêter là. Rendez-vous Samedi.

Samedi 1er Mai - Stade Municipal de Frontenay Rohan-Rohan à 15H30

Équipe : 1. Simon Hervé 18. Baptiste Soulet (c.) 3. Axel Fèvre 5. Valentin Dautay 9. Sam Perrochon 8. Simon Gallant 13. Theo Perrochon 10. Basile Boursault 7. Alexis Chappe 14. Raphael Guillon 11. Sylvain Gavry 4. Vincent Roy 2. Dylan Sicard 12. Antoine Boutet


- VENEZ ENCOURAGER LES U15 -

Edité le Vendredi 30 avril 2010 à 9:00

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