RCFrontenaysien

« Le Racing Club Frontenaysien, plus qu'un club, une famille. »

 

REY SUCCÈDE À CASTRO


Manuel Castro, actuel entraîneur du RCF quittera ses fonctions à la fin de la saisonLe RCF a un nouvel entraîneur. Manuel Castro a en effet coupé court en annoncant à ses joueurs, lors de l'entraînement de vendredi dernier, qu'il ne poursuivrait pas l'aventure à la tête du club jaune et noir à l'issue de l'exercice 2009-2010. Les dirigeants frontenaysiens se sont donc en coulisses attelés à la tâche et ont nommé son successeur en la personne de Stéphane Rey. Une fuite s'était propagée concernant le départ de Castro et, alors que plusieurs noms circulaient incessamment, c'est contre toutes attentes que Rey est désigné. Un coup de bluffe de la part de la direction frontenaysienne qui jette son dévolu sur Stéphane Rey, ex-entraîneur des dix-sept ans avec lesquels il a vécu des heures de gloire notamment lors du titre de champion départemental, l'an passé. Souvent présent les jours de match, il n'a pas résisté très longtemps à l'appel du terrain. Il devrait parachever un contrat d'une durée de deux ans et prendra définitivement les commandes en Août prochain. D'un naturel calme, d'une rigueur reconnue et un amour du travail bien fait, certains l'ont aperçu discuter avec Manuel Castro pour prévenir ce dernier de la nouvelle et le laisser en parler à ses joueurs sans s'incruster pour le moment dans le groupe. Coach Castro expliquait pour sa part qu'il ne comptait pas mettre un terme à sa carrière de joueur, qu'il étudiait la possibilité de prendre en main l'équipe réserve. Il précisait également que la saison était loin d'être terminée, sous-entendant qu'il ne souhaitait pas sortir sur un échec « Eh, je continuerai uniquement en joueur. Eh, je m'occuperai peut-être de la réserve, on verra. [...] Eh, il nous reste une saison à finir. » Pour rappel, Manuel Castro avait pris les reines du club à l'été 2008, il occupait un poste d'entraîneur/joueur que l'on sait très complexe. Sa formation réalise une saison décevante, éliminée prématurément des deux coupes, actuellement neuvième en championnat, elle n'est toujours pas mathématiquement maintenue et n'aura jamais trouvé son rythme de croisière alternant le bon et le moins bon malgré un potentiel évident.
À Stéphane Rey à présent de reconnaître ce potentiel, de l'élever. C'est à lui d'observer chaque joueur en cette fin de saison pour se faire une idée et de commencer à recruter à droite à gauche pour gonfler cet effectif. Il lui faudra allier jeunesse et expérience, plaisir et travail, mettre en place deux équipes compétitives ce qui est trop rare depuis de nombreuses années au RCF. Souhaitons-lui dès à présent la bienvenue et bonne chance dans sa nouvelle fonction.

C.L. A.C.

Edité le Samedi 17 avril 2010 à 13:00


RCF
ESS
 

EL.S. SYMPHORIENNAIS  0 - 2  R.C. FRONTENAYSIEN




FRONTENAY ENTERRE
ST-SYMPHORIEN


Les frelons ont pris leur revanche
.
Une précieuse victoire qui s'est dessinée dans le second acte.  

C'est un rendez-vous que les frelons attendaient de pied ferme : Le derby retour du canton. Certains s'en étaient même fait LE match à gagner en cette fin de saison. En effet, l'équipe de Saint-Symphorien se trouve en grande difficulté comptable au classement et il était important pour les frontenaysiens de prendre leurs distances avec leurs voisins. Les conditions étaient pour le moins idéales pour ça. Un samedi ensoleillé, un vent léger, un terrain sec mais totalement recouvert de pelouse et un public venu en nombre. Dans le vestiaire avant le match on pouvait ressentir non pas de la concentration, mais de la sérénité. Les jaunes et noirs étaient là pour jouer un match de foot, à grands enjeux certes, mais sans pression particulière. Ceci s'explique peut-être par le nombre de joueurs expérimentés présents sur la feuille de match.

David Teulier bute sur la défense symphoriennaise. Photo : J. ThibaudeauEn tout cas, le match démarre en faveur des visiteurs. Tony Vincent, excentré dans la surface, arme une puissance frappe mais la portier symphoriennais est concentré et réalise une somptueuse parade du bout des gants. La réaction verte ne se fait pas attendre. À la suite d'un corner qui navigue dans la surface frontenaysienne, l'attaquant local manque de peu l'ouverture du score au second poteau d'un tir peu accadémique. Les frontenaysiens sont prévenus. Ils gardent le ballon, essaient de combiner, la défense symphoriennaise résiste tant bien que mal, à l'image d'un David Teulier partit à la limite du hors-jeu qui se heurte au gardien vert et concéde parfois des coups de pieds arrêtés dangereux. Dangereux ils ne le seraient pas sans un bon tireur. Le préposé à cette tâche n'est autre que Mickaël Le Mau, souvent buteur cette saison d'ailleurs. Même s'il n'est pas parvenu à trouver la tête d'un partenaire à deux reprises la faute au portier symphoriennais, Le Mau trouve la barre sur un coup-franc excentré à gauche. Il sera par la suite tout proche de reprendre de la tête un corner de Guillaume Taunay s'il s'était bien entendu avec son partenaire, Samuel Dubus, dans la surface. Suite à cette domination, les verts se reprennent et commencent à remonter vers les buts adverses. Malgré leur absence au milieu du terrain grâce à la paire Castro-Moreau et leurs difficultés à passer par les côtés, les locaux obtiennent quelques coups-francs lointains mais ne parviennent pas à inquiéter Brice Chambiron. Celui-ci s'emploie pourtant sur une frappe soudaine à l'entrée de la surface qui, si elle n'attrapait pas le cadre, aurait pu probablement heurter le montant gauche. En fin de première mi-temps, le jeu reprend en faveur des frontenaysiens notamment par l'intermédiaire de Guillaume Taunay encore une fois très remuant lors de ce match. À la pause, l'objectif de mener fixé par Castro n'était pas atteint mais aucun doute n'affectait les visages de ses joueurs. Le début de seconde période est plus haché. Les petites fautes se multiplient, les esprits s'échauffent, les langues se délient de part et d'autre et le jeu s'en fait ressentir.
COACH CASTRO SONNE LA CHARGE

Julien Hervé entre alors pour apporter plus d'animation à l'avant. De son côté, Romain Nivau, touché à la main, cède sa place à Clément Blondelle. Cette Manuel Castro a inscrit un but décisif face à Saint-Symphorien. Photo : J. Thibaudeauréorganisation semble avoir du bon puisque si les locaux sont un peu plus présents dans le camp frontenaysien du fait d'une stratégie plus offensive, ce sont bien les frontenaysiens qui se procurent des occasions. Sur un nouveau coup-franc sur la droite botté par Le Mau, Clément Valet réceptionne le ballon au second poteau et remise de la tête dans les six mètres, le libéro symphoriennais dégage comme il le peut, directement sur Manuel Castro, seul au point de pénalty, qui s'y prend à deux fois avant de crucifier le portier adverse d'une frappe sèche du coup de pied à mi-hauteur, imparable. Castro laisse éclater sa joie, tous ses partenaires le rattrapent pour fêter ce but libérateur. Aussitôt, les locaux font rentrer les attaquants présents en première mi-temps pour tenter d'égaliser le plus rapidement possible. Effectivement, les verts obtiennent plusieurs corners, coups de pieds arrêtés et occasions de revenir dans le match. Notamment sur une nouvelle frappe que Chambiron détourna en corner d'un plongeon pour le photographe. Il aurait pu se faire flasher sur une sortie dans les pieds d'un adversaire un peu hasardeuse où il relâche le ballon. Dans la confusion, l'arbitre de la rencontre, très bon, laisse jouer. Samuel Dubus  choisit ce moment pour entrer en action. En peu de temps, le tout récent frelon du mois récupère un ballon, combine mais se fait reprendre illicitement par un adversaire avec qui il a une altercation maîtrisée par l'arbitre. Le coup-franc est joué mais ne donne rien et l'équipe symphoriennaise se dégage. Ludovic Moreau se retrouve en possession du ballon et alerte Dubus en profondeur. Ce dernier, à la lutte avec deux défenseurs, parvient à pousser le ballon vers le but. Un ballon qui sera contré par le gardien, un défenseur puis Dubus de nouveau pour enfin finir sa course dans les filets pour le plus grand bonheur des frontenaysiens. Le break réalisé, les symphoriennais n'y croyaient plus vraiment à l'image des frappes non-cadrées, si ce n'est un centre-tir détourné en corner par Chambiron vigilant, ou par précipitation dans la construction et c'est logiquement que les frontenaysiens l'emportèrent. Un soulagement qui s'est fait ressentir dans les vestiaires. L'équipe jaune et noir est allée chercher sa victoire, enfin !

Sous les yeux de Bertrand Roy et Tony Vincent, le portier symphoriennais a longtemps repoussé les offensives jaunes et noires avant de s'inclinerSaint-Symphorien, Stade Municipal, le 17 Avril. Sous les yeux de Bertrand Roy et Tony Vincent, le portier symphoriennais a longtemps repoussé les offensives jaunes et noires avant de s'incliner. Photo : Jérémie Thibaudeau 
 
 
1. Brice Chambiron 2. Clément Valet 3. Romain Nivau 13. Clément Blondelle 4. Bertrand Roy  5. Mickaël Le Mau 6. Ludovic Moreau (c.)  7. Samuel Dubus  8. Guillaume Taunay 9. David Teulier 10.  Manuel Castro   11. Tony Vincent   12. Julien Hervé 


C.L.





RCFRCF

R.C. FRONTENAYSIEN (2)
  0 - 0  U.S. PÉXINOISE




DEUX POINTS DE PERDUS


L'opération maintien passait ce dimanche par une victoire. Les réservistes auront essayé tout au long du match, lançant toutes leurs forces en attaque dans le dernier quart d'heure, en vain. Un score vierge qui n'arrange pas les affaires de cette équipe.

Sous un beau soleil, les deux formations ne sont pas parvenus à se départager, comme à l'aller. Photo : M. Arnone
C’est avec quinze minutes de retard que cette partie débute, avec l’accord trop bienveillant de l’arbitre, afin que Sainte-Pezenne démarre à onze. Comme à l’accoutumée depuis quelques matchs, les frontenaysiens cherchent leurs positions et subissent quelque peu. En effet les péxinois sont plus présents dans les duels et profitent du manque d’entrain de leurs hôtes. Malgré cela, ils ne s’approchent que rarement du but des rouges et noirs, peu dangereux dans leurs approches ou butant sur Gautreau, présent dans son rôle de sentinelle. Les premières chaleurs printanières atteignent déjà les organismes toxinés, qui en manque d’entrainement, qui en lendemain de fête. Première victime, Thibaudeau, peu à l’aise dans son rôle de milieu, qui sort à la vingtième. Chaque équipe use des longs ballons et de déviations de la tête de leurs attaquants pivots. Les quelques ballons joués au sol permettent à chaque collectif de s’immiscer dans la zone de vérité adverse. L’attaque visiteuse fait ainsi passer un frisson derrière les mains-courantes garnies en trouvant l’extérieur du poteau de Barreau. À l’abord du dernier quart d’heure, deuxième jet-setteur frelon à céder sa place, Déthorey est remplacé par Chessé. Les rouges et noirs finissent bien le premier acte. Renaud se procure une grosse occasion seul face au portier péxinois mais voit sa frappe repoussée. Cette première période équilibrée se termine mais on sent cette équipe frontenaysienne capable de faire la différence. Un seul mot d’ordre est d’ailleurs lancé dans les vestiaires : « victoire ! ».

 Loïc Chessé  à la lutte avec un adversaire péxinois. Photo : M. ArnoneCe début de seconde période est également équilibré. On observe des frelons cependant plus appliqués à l’image d’un Sicard performant aujourd’hui dans son rôle de latéral ou d’un Chessé efficace en pivot remiseur. Dans un tel match serré, la première équipe à concrétiser ses occasions prendrait probablement un avantage définitif. Les frontenaysiens semblaient prendre l’ascendant sur le jeu. Ils bénéficièrent de plusieurs coups-francs ou enchainèrent quelques actions placées. Sur l’une d’elles, le remuant Vinet plaçait idéalement sur orbite Chessé. Celui-ci (et tous les pro-frelons) se voyait le but s’ouvrir à lui n’ayant qu’à placer un plat du pied pour envoyer le ballon hors de portée du gardien gominé péxinois. Vit-il défiler sa vie devant les yeux ? Est-ce l’embellie actuelle de son club fétiche qui lui embrouilla l’esprit, s’imaginant au Vélodrome dans la peau d’un olympien dans une action qui pouvait donner le titre que tout un peuple attend (et qui va nous le rabacher toute une année, mon dieu !) ? En effet, il plaça le ballon hors de portée du gardien, car d’une frappe brandao-dudébutdesaison-euse trop ouverte il envoya le ballon hors du cadre.
À dominer sans concrétiser, les locaux s’ouvraient aux contre-attaques, d’autant plus que le replacement était parfois délicat. À deux reprises, les attaquants jaunes se présentèrent en profondeur et se retrouvèrent en un contre un face à Barreau. Ce dernier, relativement tranquille jusqu’alors, fit remarquablement rempart en détournant à bout portant une frappe, et en sortant dans les pieds de l’adversaire. Ces parades poussaient les troupes frontenaysiennes à repartir de l’avant. L’entrée d’un Jean-Patrick Mathieu de Bonnefoi motivé consolida l’assise défensive rouge et noire,
Le Cointe pour son ultime match de la saison haussa le ton au milieu, et les assauts se multipliaient. Le dernier quart d’heure vit l’équipe locale jouer son va-tout avec une défense à trois et tout pour l’attaque. Les occasions s’enchainaient avec notamment un coup-franc de Gautreau, une frappe de Vinet et à l’ultime minute, un corner de ce dernier bien tendu que Gautreau toujours fut à deux doigts de redresser puis enfin une frappe que Renaud ne put suffisamment redresser.
Ce nul a un goût d’inachevé pour les frelons car il laisse de gros regrets, la victoire leur tendait les bras et n’aurait pas été imméritée. Ce sont peut-être plus que deux points de perdus, au vu des victoires conjuguées de Villiers et St-Flo. Le maintien se joue désormais entre 3 équipes. Le prochain duel RCF-Coulon est déterminant. La saison côté 2009 semble irrémédiablement peser sur le classement. Chacun doit être conscient des derniers efforts à fournir. Maintenant tout cela ne reste que du foot. Heureusement des petits moments printaniers nous rappellent à la beauté de la vie, comme ce petit moment chabadabada avec 
Romain qui fêtait en ce jour ses vingt-trois ans en compagnie d'une inconnue brune, assis au milieu des pâquerettes !

Olivier Renaud et les frontenaysiens, rouges et noirs, sont passés tout près de la victoire face à Sainte-PezenneFrontenay Rohan-Rohan, Stade Municipal, le 18 Avril. Olivier Renaud et les frontenaysiens, rouges et noirs, sont passés tout près de la victoire face à Sainte-Pezenne. Photo : Mickaël Arnone


1. Tony Barreau 2. Yvan Sicard 3. Thibault Barbé  14. Jean-Patrick Mathieu de Bonnefoi 4. Stéphane Marteau 5. Cédric Gautreau (c.) 6. Christophe Le Cointe 7. Gaëtan Touraine 8. Jérémie Thibaudeau  12. Alex Gauthier 9. Olivier Renaud  10. Pierre Vinet  11. Ayneric Déthorey  13. Loïc Chessé

Notre correspondant, John Duff
 

Edité le Dimanche 18 avril 2010 à 10:20



BELLE COUPE SAM !


Samuel Dubus élu frelon du mois. Photo : J. ThibaudeauAvec 60 % des voix, Samuel Dubus empoche le titre de frelon d'Argent de Mars. Même si le nombre de votants a été très insuffisant, la victoire est totalement méritée pour Sam. Il l'a d'ailleurs prouvé une fois de plus samedi soir face à Saint-Symphorien en inscrivant le deuxième but frontenaysien. Un but qui reflète totalement sa combativité sur le terrain, disons même sa hargne. Dubus est de ceux qui donne tout sur un terrain. Espérons qu'il restera un frelon la saison prochaine pour continuer de montrer ses qualités footballistiques. Une chose est certaine, son intégration à l'équipe est une réussite totale. Samuel s'est fondu dans le groupe, discret et généreux dans l'effort, il est devenu un élément essentiel dans le dispositif jaune et noir.
Nous tenons également à féliciter les deux autres nominés, William et Pierre. Ces deux joueurs peuvent sans problème être des hommes forts de la fin de saison notamment en équipe réserve qui continue son chemin de croix vers le maintien.


SAMUEL DUBUS : 60 %
William Vallet : 30 %
Pierre Vinet : 10 %
 C.L. 

Edité le Lundi 19 avril 2010 à 13:45



MAJOR LUDO À LA RESCOUSSE


LUDOVIC MOREAU. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais sachez qu'au RCF, il signifie beaucoup. C'est un peu la clef de voûte du club, la pierre angulaire, la pièce fondamentale,  et tout simplement, une légende, n'ayons pas peur des mots. À tel point que VivonsRCF, le magazine spécialisé du RCF, a décidé d'éditer sa biographie dans un livre qui paraîtra fin 2010. Ensemble, découvrons quelques facettes de ce talentueux joueur.

« S'EN INSPIRER »

Major Ludo est devenu une figure au RCFTrente-sept ans, un mètres soixante-douze, soixante-huit kilos, une douce calvicie, un regard de guerrier. C'est, footballistiquement, une icône pour les plus jeunes, élu frelon de l'année la saison passée, rien que ça. Mais au-delà de tous ces titres et distinctions, Major Ludo comme aiment à l'appeler les supporters frontenaysiens, est un de ces joueurs charismatiques. Il y a trois ans, en prolongeant son contrat, les dirigeants frontenaysiens étaient loin d'imaginer un retour au premier plan de leur joueur. « C'est vrai qu'au départ nous lui avons proposé un nouveau contrat pour tous ce qu'il a accompli ici et pour finir en beauté sa carrière. Mais il ne le voyait pas d'un si bon œil. Il avait encore soif de ballon, nous l'avons vite compris » expliquait le vice-président Rémy Martin. Des propos relayés par Marcel Grélard « Ah oui oui non mais, heureusement qu'il est là. Nous avons toujours voulu le garder. Son jeu a évolué depuis mais reste simple et efficace ». Pour les joueurs frontenaysiens, Ludovic Moreau est incontestablement leur leader. « C'est un modèle. C'est le premier en match et à la buvette. Les joueurs devraient tous s'en inspirer » commentait le stratège Loïc Chessé. Un temps en équipe réserve, Moreau est à présent le rempart de l'équipe fanion. Comme l'an passé, face au problème des résultats, Coach Castro dû se résoudre à faire appel au talent de Major Ludo, ce dont il accepta sans la moindre contestation. Aujourd'hui capitaine, il a les mots justes envers ses coéquipiers et s'il élève la voix, c'est qu'il le faut ou bien pour lui-même, s'il sent qu'il n'est pas dans son match. D'une énergie débordante, toujours premier dans la conquête du ballon, Ludovic Moreau n'est certes pas un gentleman du football, plutôt de ceux qui se jetteront dans la boue un jour d'hiver pour son équipe. « C'est ce que j'aime chez lui, Ludo ne s'avoue jamais vaincu, il va jusqu'au bout. Depuis que j'ai la chance de jouer dans la même équipe que lui, je ne l'ai jamais vu faire un non-match contrairement à ce qu'il dit parce qu'il est très exigeant avec lui-même. C'est la marque des grands joueurs. Moi je le regarde jouer, je m'en inspire, mais je suis encore loin de sa maîtrise, de sa technique et surtout de sa vision de jeu. Je paierai pour l'avoir » déclarait Romain Nivau, l'un de ses partenaires admiratifs en équipe fanion. Major Ludo n'a jamais cherché à jouer au haut niveau malgré son potentiel, il préférait se faire discrètement un nom dans les clubs qu'il affectionne et le RCF en fait partie. Arrivé en 2001, il a contribué au succès du club à rayures jaunes et noirs en remportant notamment le championnat de quatrième division ainsi que la coupe Saboureau en 2005. Il était déjà un élément incontournable. Et ce n'est pas fini !

A.C. C.L.

Edité le Mercredi 21 avril 2010 à 21:00



ASCRCF

A.S. COULON (10)  -  R.C. FRONTENAYSIEN (2) (11e)




Pour une fois, la formation réserviste passera avant l'équipe fanion car, nous ne vous apprendrons rien, elle joue sa saison sur ce match, caractérisé de dernière chance. Accrochés à l'aller (2-2) avec deux buts de William Vallet, qui fera justement son retour dimanche, la seconde équipe frontenaysienne joue gros face à Coulon qui occupe la place du dessus tant convoitée, celle synonyme de maintien. Pour la récupérer, il faut dans un premier temps gagner mais également confirmer les semaines suivantes. Avec quatre points de retard à trois journées de la fin, il n'y a plus de questions à se poser, plus de calculs à faire, c'est la victoire un point c'est tout. Les frelons relèvent le challenge !

La forme de ASC : N - D - V - D - D / du RCF : N - D - V - D - N

Dimanche 25 Avril - Stade Municipal de Coulon à 15H
Rendez-vous à 13H30

Équipe réserviste : 1. Tony Barreau 2. Cédric Gautreau 3. Stéphane Marteau 4. Cyril Bugeaud 5. William Vallet 6. Loïc Chessé  (c.) 7. Gaëtan Touraine 8. Romain Nivau 9. Olivier Renaud 10. Pierre Vinet 11. Baric Déthorey 12. Mathias Boonen 13. Julien Guionnet 14. Gilbert Baudrit





RCFASPTT
R.C. FRONTENAYSIEN (7e)  -  A.S. PTT NIORT (6e)


Le match aller à peine digéré, les deux formations se retrouvent pour le compte de la vingtième journée. Si après sa victoire les joueurs de Coach Castro peuvent enfin souffler, ils devront se méfier de cette équipe niortaise. Du reste, la fin de saison approche, le beau temps au rendez-vous, plaisir et gaieté à l'honneur.

La forme du RCF : N - N - D - D - V / de ASPTT : N - V - N - D - N

Dimanche 25 Avril - Stade Municipal de Frontenay Rohan-Rohan à 15H
Rendez-vous à 14H 


Équipe probable : 1. Brice Chambiron 2. Clément Valet 3. Clément Blondelle 4. Bertrand Roy 5. Mickaël Le Mau 6. Ludovic Moreau (c.) 7. Tony Vincent 8. Guillaume Taunay 9. Julien Hervé 10.  Manuel Castro 11. David Teulier 12. Jérémie Thibaudeau 13. Yvano Sicardinho

Edité le Samedi 24 avril 2010 à 9:00

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast