RCFrontenaysien

   
Les gars,

Après un mauvais début de saison, nous avons vu des joueurs motivés, concentrés, sur leur jeu, solidaires et c’est ainsi que les résultats sont arrivés. Coulonges, Beauvoir, Cholette, St Ouenne tous sont passés à la trappe, battus par une équipe parfois besogneuse, parfois joueuse, parfois agressive (dans le bon sens du terme), parfois volontaire, parfois… je ne sais plus, mais toujours SOLIDAIRE. À la cuisine tous les cuistots s’affairaient aux fourneaux, et les plats étaient bons, même fins à St Maxire (perdu 1-0), malheureusement, ce jour là, il y a un équipier qui par maladresse a laissé tomber une assiette, et les autres n’ont pas été capables d’en trouver d’autres, pas grave, la faute à pas de chance, il manquait une part à l’arrivée, mais que le plat était beau. Cela laissait supposer des lendemains enchanteurs, de la bonne cuisine, avec du vrai beurre dedans, celle que tout le monde aime, à se taper sur le ventre et à dire « bon dieu que c’était bon ! ». Et puis voilà tout change, alors qu’à la préparation (les entraînements) tout va bien, ambiance travailleuse, cool, pas de stress ni de pression du lendemain, pas de problème entre cuisiniers, bien au contraire, il y a de plus en plus de main d’œuvre, et paf les jours d’ouverture tout se casse la gueule. Dans les vestiaires, bonne ambiance, concentration, échauffement, reconcentration, tout le monde sort pour faire le grand jeu et là, horreur ! Les fours sont chauds mais il faut croire qu’il y a trop de pression, tout explose ! Dès le coup d’envoi, plus rien ne fonctionne, plus de cuisiniers, que des marmitons qui font n’importe quoi, plus personne ne se reconnaît, chacun pour soi, ça lève plus la tête, ça baisse les bras, ça ralentit et comme ça va pas, autant accuser l’autre bien sûr ! Et ça cause et ça cause et gna gna gna… Oh les gars ! Quand les cuisiniers se battent, le rôti brûle ! Trop c’est trop ! Cela fait deux repas que c’est comme cela et que cela empire ! Maintenant, c’est fini, on en a ras-le-bol ! Moi je suis optimiste et je suis certain que nous avons une brigade de cuistots adultes, intelligents, qui ont de l’amour propre, capables de surmonter les incidents récents, solidaires et ayant la volonté d’encourager leur partenaire au moment où la chantilly ne monte pas, « allez, fouettes, j’arrive, je t’aide ». L’équipe est là pour le savoir-faire, la technique individuelle, demain l’équipe sera là, soudée, forte, et la main dans la main elle nous concoctera sa meilleure cuisine, pas une digne d’un trois étoiles non, une cuisine sympa, heureuse, riante avec des vins gouleyants et où nous serons, cuisiniers et clients, tous autour de la table en train de nous raconter des histoires. En résumé, ce que nous voulons c’est une cuisine gagnante, une cuisine où tout le monde s’amuse. Allez les gars, aux fourneaux et amusez-vous !

JCB
 

Une défaite totalement imméritée pour les réservistes bien que cette saison, aucun échec ne fût vraiment mérité surtout au niveau de l'envie.

  C'est sur une pelouse haute mais dans un bon état général que les deux équipes débutent le match. Les frontenaysiens essaient de construire leurs actions notamment par l'intermédiaire de Jérémy Chaigne, le revenant de l'inter-saison. David Teulier se procure quelques bonnes occasions mais ne parvient pas à trouver le cadre. Même si les jaunes et noirs sont parfois bousculés en défense, ils sont généralement en possession du ballon. Pierre Vinet, très en vue en cette première mi-temps, tente des choses intéressantes sur son côté gauche et est, avec Olivier Renaud aux avants-postes, l'un des poisons pour les défenseurs niortais. Mais c'est sur un renvoi anodin d'un défenseur que l'attaquant bleu parvient à prendre le dessus sur Cédric Gautreau et à remettre dans l'axe à un partenaire étrangement seul. 1 à 0, contre le cour du jeu, les locaux sont devant. Un air de révolte sonne chez les frelons et, seulement quelques minutes après l'ouverture du score, c'est Ludovic Moreau qui s'en va seul à travers la défense niortaise et qui frappe. Le ballon détourné trompe le portier adverse et les deux équipes se séparent à la pause sur un score de parité.
Le match reprend dans le même ton, même si l'équipe du Clou Bouchet prend beaucoup plus le jeu à son compte. En témoigne le nombre incalculable de sorties que Tony Barreau doit effectuer et les quelques sauvetages in extremis sur la ligne de but. Les frontenaysiens se rapprochent parfois des buts adverses, mais les occasions sont moins franches. Loïc Chessé tente pourtant une reprise de volée en pivot qui n'attrape pas le cadre. Et c'est alors sur une nouvelle sortie de Barreau que l'avant-centre de Niort vient le percuter et simuler une faute que l'arbitre lui accorde en désignant le point de pénalty. Un geste scandaleux et dommageable pour l'équipe de Frontenay puisque le coup de pied de réparation est transformé. Les joueurs de part et d'autre énervés par cet épisode commencent à se rendre coup pour coup et les cartons ne tombent que d'un côté. C'est alors après quelques changements tactiques que les frontenaysiens reviennent dans la partie sur un coup-franc que le gardien relâche dans les pieds de Gautreau qui pousse le ballon au fond des filets. Un nul arraché mais mérité jusqu'à une nouvelle offrande de l'arbitre du jour qui donne un coup-franc aux niortais. Ce dernier est repoussé en corner. Et c'est sur ce coup de pied de coin que les locaux inscrivent le but de la victoire dans la confusion la plus totale.
3 buts à 2, un score difficile à accepter, surtout deux fois de suite, pour les réservistes qui se retrouvent ancrés à la dernière place de leur poule.

Équipe : 1. Tony Barreau 2. Cyril Masseteau 13 Mathieu Bonnard 3. Stéphane Marteau 4. Cyril Bugeaud  5. Cédric Gautreau (c.)  6. Ludovic Moreau  7. Aynerique Déthorey  14. Julien Guionnet 8. Pierre Vinet   9. Olivier Renaud 10.  Jérémy Chaigne 12. Loïc Chessé 11. David Teulier