RCFrontenaysien

Le Racing Club Frontenaysien, de 1996 à Aujourd'hui

« Repartir de zéro et construire un club capable de se stabiliser au plus haut niveau districal, voilà le challenge que relève le club frontenaysien ».

Le Racing Club Frontenaysien voit officiellement le jour en Mai 1996, succédant au Réveil Frontenaysien qui, après avoir connu des années fastes, a rapidement décliné pour définitivement disparaître.

Depuis la suppression du club frontenaysien, la passion du Football subsistait à Frontenay Rohan-Rohan. En effet, un groupe de jeunes se retrouvait régulièrement au stade municipal pour taper dans le ballon, et les joueurs, qui au fil des années, avaient émigré vers les clubs voisins, se regroupaient pour évoquer la possibilité de se retrouver entre eux et pratiquer leur sport dans une association locale.

Les efforts qui s'ensuivirent des anciens dirigeants qui avaient soit pris leur retraite footballistique, soit eux aussi, émigrés vers d'autres cieux dont notamment Hervé Suire et Marcel Grélard avec le concours actif de l'animateur rural, Alain Loirat, et de la municipalité de Frontenay Rohan-Rohan, ont porté leurs fruits puisqu'à l'issue de l'assemblée générale constitutive, la décision de créer un nouveau club, avec la volonté de se démarquer du passé, était prise. Le Racing Club Frontenaysien naquît avec ses couleurs du noir et du jaune et fit sa première apparition lors du tournoi sixte de Saint Liguaire début Juin 1996.

La première saison 1996-1997 du RCF se révèle étincelante sur le plan sportif. L'équipe senior, constituée pour partie de joueurs expérimentés ayant évolué au niveau régional (Division d'Honneur ou Promotion de Ligue) et entrainée par Alain Loirat, a copieusement dominé l'équivalent de l’actuel championnat de sixième division avec près de cent soixante buts marqués pour seulement onze encaissés. Cependant, ces résultats sportifs contrastaient avec les soucis administratifs que rencontraient les dirigeants frontenaysiens. C'est en grande partie grâce au soutien de la municipalité et de quelques sponsors que l'encadrement a pu être mis en place pour le développement du club.

La première équipe répondant au nom du Racing Club Frontenaysien en 1996

La seconde saison, le Racing Club Frontenaysien confirme sa lancée et décroche confortablement, sous la houlette de Jean-Marc Rhino, le titre départemental de cinquième division comptabilisant vingt et une victoires pour un nul.

Lors de saison 1998-1999, les choses se corsent en quatrième division. Le RCF, de Joël James, éprouve des difficultés liées à la crise de croissance du club. Néanmoins, il parvient à terminer la saison à la seconde place et, en tant que meilleur second, est promu en troisième division et de ce fait, enregistra sa troisième montée en trois saisons, situation assez rare pour attirer l’attention des médias. Le secrétaire, Marcel Grélard et le président, Hervé Suire, instigateurs du renouveau du club frontenaysien, purent se frotter les mains, le football dans ce chef-lieu de canton du Sud-Ouest des Deux-Sèvres, n'était plus moribond, loin de là.

Les saisons 1999-2000 et 2000-2001 voient le Racing Club Frontenaysien, alors entrainé par Philippe Dubin, se maintenir en troisième division avec toutefois, quelques difficultés étant donné les nombreux départs de joueurs cadres pour raisons d’études ou professionnelles alors que les jeunes du club ne sont pas prêts à assurer la relève et du fait de la situation vis-à-vis du statut de l’arbitrage qui ne permet pas au club de recruter de nouveaux joueurs.

L'année suivante se conclue de manière catastrophique. Le RCF n'y arrive pas et ne peut éviter la relégation malgré les efforts du nouveau coach, Luc Metais, qui finira par céder sa place. Retour en quatrième division, c'est le premier échec sportif depuis la création du club.

Le Racing Club Frontenaysien entre alors, sous l'Ere Grélard. En effet, alors que Marcel Grélard est élu président du club, son fils, Xavier Grélard, est nommé à la tête de l'équipe frontenaysienne, règne qui durera plus de quatre ans. Sur le terrain, en dépit de cette prise de pouvoir, la saison 2002-2003 se présente comme une saison de transition dans laquelle les joueurs ont du mal à digérer l'amertume de la descente.

En 2003-2004, le RCF, déterminé, progresse sensiblement mais échoue tout près de la première place et de l'accès en troisième division. Durant l'inter-saison, la tendance fut plutôt au renforcement de l'effectif. Ainsi, plusieurs jeunes font leur retour au RCF après avoir tenté l'expérience dans des clubs huppés de la région niortaise, retrouvant ainsi le club de leurs débuts aux côtés de nouveaux joueurs attirés par la bonne réputation du club. C'est pourquoi l'objectif naturel pour la nouvelle année ne pouvait qu'être la montée.

Et ce fut bel et bien le cas lors de la saison 2004-2005 qui se révéla prolifique. En effet, le travail effectué depuis deux saisons paya et engendra des résultats remarquables puisque l'équipe remporte, le championnat de quatrième division et dans le même temps, au terme d'un parcours sans précèdent, gagne la coupe Saboureau. Une consécration pour les joueurs du RCF et pour ceux qui travaillent dans l’ombre. À noter que cette année-là, l'équipe frontenaysienne dix-huit ans, en entente avec Mauzé sur le Mignon, remporta la coupe des Deux-Sèvres.

L'équipe frontenaysienne victorieuse de la coupe Saboureau en 2005.

Fort de son année historique, le RCF se lance tambour battant en troisième division, sous les ordres de Frédéric Ecalle, terminant somptueusement à la seconde place et accédant ainsi, à la deuxième division au titre de meilleur second. S'ajoute à cela, un parcours remarquable en coupe des Deux-Sèvres ne chutant qu'en demi-finale.

Lors de la saison 2006-2007, l'équipe frontenaysienne se renforce et découvre, sans complexe, la seconde division. Les dirigeants appellent pour cela, Gilbert Baudrit, ancien joueur frontenaysien, à la tête du club. Le RCF démarre mal son année moyennant une place dans le ventre mou du championnat mais se reprend et fini en trombes, avec quatre victoires consécutives. À l'issue de l'année, le RCF obtient une quatrième place méritée. Didier Pajot est également élu président du club.

L'année suivante, l'équipe frontenaysienne enregistre d'importants changements en raison de nombreux départs. L'équipe est alors composée de plusieurs jeunes joueurs issus des dix-huit ans mais parvient tant bien que mal à se maintenir en seconde division lors de l'avant dernière journée et termine avec la seconde meilleure défense du championnat. Le Racing Club Frontenaysien organisa en fin d'année, une journée commémorative afin de célébrer ses douze ans de création, en invitant tous ses anciens joueurs à jouer un match historique face aux joueurs actuels du RCF. De plus, la nouvelle génération frontenaysienne s'annonce d'ores et déjà prometteuse puisque l'équipe quinze ans du RCF, s'inclina de justesse, en finale de la coupe des Deux-Sèvres.

En 2008-2009, les difficultés persistent au début de saison. Eliminé de toutes coupes, le RCF arrive à garder la tête hors de l'eau en championnat et ce, malgré une hécatombe de blessés. L'équipe, emmenée par son nouvel entraîneur Manuel Castro, termine sa première partie de saison à une encourageante quatrième place en étant invaincue à domicile, l'équipe réserve étant, quant à elle, en bonne situation pour la montée dans son championnat de cinquième division.

Comptabilisant aujourd'hui, plus de cent quarante licenciés pour neuf dirigeants, et fort de sa trésorerie, le Racing Club Frontenaysien ne demande qu'à croître et trouver une renommée.

RCF

En espérant vous avoir comblé, nous vous souhaitons un Joyeux Noël !

Un grand merci à Marcel Grélard pour son aide.

Alexis Cardin et Christophe Legrand

Comme expérience rime avec récompense, nous avons décidé ce mois-ci de mettre en lumière des hommes de métier, des hommes qui ont « de la bouteille » comme on dit, des « briscards ». Bien sûr la jeunesse est bénéfique dans une équipe, elle apporte une certaine fougue, une certaine folie qui parfois amène une équipe à faire de grande chose. Mais que serait une équipe de football sans ses piliers, sans ses tôliers qui sont capables à n’importe quel moment du match de renverser la situation en redonnant courage aux plus démunis, en haranguant la foule qui devient alors le douzième homme. De la même manière ce sont ces anciens qui sont capables de porter un club et par la même occasion de faciliter les initiatives des plus jeunes.

Nous avons décidé de nominer cinq joueurs pour cette occasion. Comme d'habitude, il vous revient de droit d'offrir votre soutien au joueur que vous pensez être le plus méritant de cette reconnaissance.

Manuel Castro est le premier nominé. Au RCF depuis quelques années, « Manu », comme il est surnommé par ses coéquipiers, a su cette saison prendre une toute autre dimension pour le club. Passer du statut de joueur à celui d’entraîneur-joueur n’est pas une mince affaire. Or, grâce à sa notoriété auprès de ses compères et à son aisance naturelle pour les discours, il a su s’imposer dans son rôle et amener une certaine stabilité au sein des deux équipes séniors.

Mickaël Le Mau mérite également cette nomination. Ayant évolué à un niveau supérieur dans son jeune temps, il est un titulaire défensif indiscutable en équipe première. Amenant une expérience légitime dans une équipe en constant rajeunissement, « MIKL » sait prodiguer des conseils bénéfiques à qui veut bien l’entendre pour l’intérêt du joueur comme pour celui du club. Un caractère breton bien trempé et une maîtrise technique trop rarement soulignée font de lui un potentiel vainqueur.

Notre troisième nominé, Cédric Gautreau, ne l’est pas par hasard. Ancien de Granzay-Gript, il est à l’heure actuelle un pilier de l’équipe. Interlocuteur privilégié, c’est tout naturellement qu’il sait se positionner comme intermédiaire entre les générations pour ainsi amener une certaine cohésion au sein du club. Défenseur de formation, « Ced » n’hésite pas une seconde à se muer en attaquant et à être efficace par la même occasion pour le bien de l’équipe.

Poursuivons avec Ludovic Moreau. Milieu défensif d’expérience, son acharnement et son sérieux sur le terrain reflètent avec sa convivialité et son humour dans la vie. D’une humeur taquine, ce tout récent vétéran est capable de rigueur et d’ambition. En effet, alors que son niveau lui permet d’être très largement indiscutable titulaire en équipe première, « Ludo » a décidé de se consacrer entièrement à l’équipe réserve cette saison pour lui permettre de gravir les échelons en championnat. Avec beaucoup de réussite pour le moment !

Le dernier nominé pour cette distinction n’est autre que le doyen de l’équipe, Guy Hermy. Fort de ses 47 ans, Guy continue encore aujourd’hui d’effectuer son marquage efficace sur les attaquants adverses. Acceptant sans condition le rôle de remplaçant pour « laisser jouer les jeunes », comme il le dit si bien, Guy amène tout de même une énorme sécurité défensive lors de ses entrées en jeu. Aussi bien dans l’axe que sur une aile, c’est à l’usure qu’il rend les attaquants impuissants.

À vos claviers ! Nous comptons sur vous pour offrir à ces joueurs la distinction qu’ils méritent.

Clôture des votes le 17 janvier à 19 heures.