MAJOR LUDO À LA RESCOUSSE


LUDOVIC MOREAU. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais sachez qu'au RCF, il signifie beaucoup. C'est un peu la clef de voûte du club, la pierre angulaire, la pièce fondamentale,  et tout simplement, une légende, n'ayons pas peur des mots. À tel point que VivonsRCF, le magazine spécialisé du RCF, a décidé d'éditer sa biographie dans un livre qui paraîtra fin 2010. Ensemble, découvrons quelques facettes de ce talentueux joueur.

« S'EN INSPIRER »

Major Ludo est devenu une figure au RCFTrente-sept ans, un mètres soixante-douze, soixante-huit kilos, une douce calvicie, un regard de guerrier. C'est, footballistiquement, une icône pour les plus jeunes, élu frelon de l'année la saison passée, rien que ça. Mais au-delà de tous ces titres et distinctions, Major Ludo comme aiment à l'appeler les supporters frontenaysiens, est un de ces joueurs charismatiques. Il y a trois ans, en prolongeant son contrat, les dirigeants frontenaysiens étaient loin d'imaginer un retour au premier plan de leur joueur. « C'est vrai qu'au départ nous lui avons proposé un nouveau contrat pour tous ce qu'il a accompli ici et pour finir en beauté sa carrière. Mais il ne le voyait pas d'un si bon œil. Il avait encore soif de ballon, nous l'avons vite compris » expliquait le vice-président Rémy Martin. Des propos relayés par Marcel Grélard « Ah oui oui non mais, heureusement qu'il est là. Nous avons toujours voulu le garder. Son jeu a évolué depuis mais reste simple et efficace ». Pour les joueurs frontenaysiens, Ludovic Moreau est incontestablement leur leader. « C'est un modèle. C'est le premier en match et à la buvette. Les joueurs devraient tous s'en inspirer » commentait le stratège Loïc Chessé. Un temps en équipe réserve, Moreau est à présent le rempart de l'équipe fanion. Comme l'an passé, face au problème des résultats, Coach Castro dû se résoudre à faire appel au talent de Major Ludo, ce dont il accepta sans la moindre contestation. Aujourd'hui capitaine, il a les mots justes envers ses coéquipiers et s'il élève la voix, c'est qu'il le faut ou bien pour lui-même, s'il sent qu'il n'est pas dans son match. D'une énergie débordante, toujours premier dans la conquête du ballon, Ludovic Moreau n'est certes pas un gentleman du football, plutôt de ceux qui se jetteront dans la boue un jour d'hiver pour son équipe. « C'est ce que j'aime chez lui, Ludo ne s'avoue jamais vaincu, il va jusqu'au bout. Depuis que j'ai la chance de jouer dans la même équipe que lui, je ne l'ai jamais vu faire un non-match contrairement à ce qu'il dit parce qu'il est très exigeant avec lui-même. C'est la marque des grands joueurs. Moi je le regarde jouer, je m'en inspire, mais je suis encore loin de sa maîtrise, de sa technique et surtout de sa vision de jeu. Je paierai pour l'avoir » déclarait Romain Nivau, l'un de ses partenaires admiratifs en équipe fanion. Major Ludo n'a jamais cherché à jouer au haut niveau malgré son potentiel, il préférait se faire discrètement un nom dans les clubs qu'il affectionne et le RCF en fait partie. Arrivé en 2001, il a contribué au succès du club à rayures jaunes et noirs en remportant notamment le championnat de quatrième division ainsi que la coupe Saboureau en 2005. Il était déjà un élément incontournable. Et ce n'est pas fini !

A.C. C.L.